(Agence de presse panafricaine)-Faisant le constat amer de la subsistance de la pauvreté sur le continent entériné par le recul de l’éducation au point de relever que près de 30% des familles doivent emprunter pour financer l’éducation de leurs enfants.

 

 

 

La structure qui se meut dans la fourniture de solutions numériques et digitales voudrait en plus de se substituer à certains états, promouvoir l’économie numérique en Afrique, eu égard à son fort potentiel de création d’emplois et de richesses, mais aussi et surtout à sa forte capacité d’octroyer à la jeunesse plutôt abandonnée à elle-même de réelles chances de se prendre en mains en balayant ses doutes et appréhensions pour en faire le moteur par excellence de cette Afrique rayonnante et résolument portée vers une croissance socioéconomique durable. En somme, il s’agit ainsi d’offrir aux familles des pays les plus pauvres d’assurer sans frais la scolarité de leurs enfants, étant entendu qu’aujourd’hui une famille sur six doit épargner pour acquitter les frais de scolarité, tandis que 8 % des familles de pays à revenu faible ou intermédiaire sont contraintes d’emprunter de l’argent pour financer la scolarité de leurs enfants. Dans certains pays comme l’Ouganda, Haïti, le Kenya et les Philippines, 30% des familles doivent emprunter pour financer l’éducation de leurs enfants. Le rapport appelle les gouvernements à honorer leur engagement à garantir un accès gratuit à un an d’enseignement pré-primaire et à douze ans d’enseignement primaire et secondaire pour tous.

Altérer le coût de formation

Au demeurant, de nouvelles données ont permis de constater que les coûts de l’éducation pèsent de manière disproportionnée sur les ménages dans les pays les plus pauvres. Dans les pays à revenu faible et intermédiaire inférieur, les ménages assument 39 % du coût de l’éducation, le gouvernement prenant en charge le reste, contre seulement 16 % dans les pays à revenus élevés. L’éducation publique a encore de nombreux coûts cachés. Environ un tiers des dépenses d’éducation des ménages dans les pays à revenu faible et intermédiaire provient des ménages ayant des enfants scolarisés dans des écoles publiques. Une analyse portant sur une centaine de pays à revenu faible ou intermédiaire entre 2009 et 2020 a révélé qu’en moyenne, 3,2 % des dépenses financières des ménages étaient consacrées à l’éducation. Au Ghana, la part des dépenses consacrées à l’éducation est non seulement la plus importante au monde, mais elle est également passée de 8,9 % en 2005/06 à 13,1 % en 2016/17. Une grande partie des coûts est due aux uniformes et aux autres fournitures scolaires, qui représentent près des deux cinquièmes du montant que les ménages consacrent à l’éducation dans 15 pays à revenu faible ou intermédiaire. Au total,  «Nous avons sous-estimé à quel point les familles paient encore pour l’éducation alors que, selon les gouvernements, celle-ci devrait être gratuite», déclare Manos Antoninis, directeur du Rapport mondial de suivi sur l’éducation. «En outre, l’impact de la COVID-19 a encore réduit les budgets familiaux. En conséquence, beaucoup n’ont tout simplement pas les moyens d’acquitter les frais de scolarité. Les Etats doivent se pencher de plus près sur les montants que les familles déboursent. Ils doivent s’attacher à garantir la gratuité de l’enseignement au point d’accès – et à faire en sorte que les plus pauvres ne soient pas privés d’un enseignement de qualité.»

 

 

Par Endy Pascale Ngueng pour (App) 

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