(Agence de presse panafricaine) -En prélude à la présidentielle d’avril et victime d’une embuscade au sortir d’un meeting politique conséquent, le candidat déclaré Ganiou Soglo à celle-ci fut blessé par balles, ce dernier est par ailleurs fils de l’ex-président Nicéphore Soglo, candidat à la succession de Patrice Talon vient ainsi confirmer la propension aux violences politiques dans ce pays à l’approches des échéances électorales.
En effet, le fils de l’ancien président Nicéphore Soglo, candidat à la présidentielle d’avril prochain, a été blessé par balles dans une attaque menée par des individus non identifiés. Il a été admis hier vendredi soir en soins intensifs.
Ganiou Soglo, l’un des 20 candidats à l’élection présidentielle du 11 avril, a été victime d’une attaque menée par des hommes armés non identifiés, peu avant 20h dans la soirée du vendredi 5 février. Le fils de l’ancien président Nicéphore Soglo venait de quitter un meeting politique à Zinvié, près d’Abomey-Calavi, lorsque le véhicule dans lequel il se trouvait a été stoppé par des arbres bloquant la voie. Plusieurs individus – deux à trois hommes, selon le récit que le chauffeur a relaté aux proches de Ganiou Soglo contactés par notre correspondant – ont fait irruption et ouvert le feu. Ganiou Soglo a été touché au thorax. Des images filmées après l’attaque, que celui-ci a pu visionner, montrent que les tirs ont ciblé l’arrière du véhicule, les deux vitres arrière portant les marques des impacts. Le chauffeur est parvenu à dégager la voiture et à prendre la fuite.
Réconfort familial et politique
D’abord admis en urgence à la clinique Mahouna de Cotonou, Ganiou Soglo a ensuite été transféré au centre national hospitalier universitaire Hubert Maga, où il a été placé en soins intensifs. Selon un proche joint dans la soirée du vendredi 5 février, «aucun organe vital n’a été touché, mais l’une des balles s’est logée près du cœur». Et à cet effet, Nicéphore Soglo s’est rendu dans la soirée au chevet de son fils, notamment accompagné de Joël Aïvo, candidat à la présidentielle pour le Front de la restauration de la démocratie.
Endy pascale Ngueng pour (App)