Cameroun-abus d’autorité
S.E Etoundi Essomba Henri

(Agence de presse panafricaine) -En optant d’arraisonner la dépouille de feue Mbongue Véronique, S.E Etoundi Essomba Henri tombe inéluctablement sous le coup d’abus d’autorité surtout que notre rédaction a essayé en vain de le joindre pour confrontation des sources.

 

 

 

 

Saisie par les soins des membres de la famille de la disparue, notre rédaction a vite compris les sombres desseins que nourrit inexorablement l’Ambassadeur du Cameroun aux États-Unis d’Amérique, M. Etoundi Essomba Henri qui, en refusant d’accéder à la demande à lui faite par les membres de la famille de la défunte en vue du voyage de sa dépouille vers la terre de ses ancêtres, se rend coupable de crime de lèse-matriarche. Puisque feue

 

 

 

Mbongue Véronique dite «Mami Mboug» en était une pour son Bayangam natal où elle vit le jour il y a plus d’un siècle. Et quand bien même son décès est survenu le 23 mars 2021 à Dighton dans l’État du Massachusetts aux USA, elle sera restée ancrée en ses us et coutumes qui font qu’elle doive bénéficier d’une sépulture digne auprès des siens à Bayangam où étaient prévues des obsèques le samedi 05 juin 2021. Or, ces obsèques que sa famille voulaient grandioses n’auront plus lieu du fait d’un homme qui fut-il ambassadeur se devait de répondre favorablement à la requête formulée fort à propos par le service funéraire Silva-Faria Somerset dans le Massachussetts et dont le responsable, M. Paul St. Louis, a personnellement conduit les procédures mortuaires conformément à la loi.

 

Refus non motivé

M. Paul St. Louis a fourni toutes les pièces requises par l’Ambassade du Cameroun, notamment l’autorisation d’accueil et de transfert du corps au Cameroun, délivrée au chef de famille, M. Ninkam Potago Honoré, et signée le 04 mai à Douala par le Gouverneur de la région du Littoral, et autres : les autorisations du Roi Bayangam, S.M. Pouokam II et du Maire de la ville. M. Paul St. Louis avoue avoir tout essayé en vain, puis sollicité le sénateur de Massachussetts, M. Edward John Markey, pour intervention auprès de la mission diplomatique camerounaise, avant de se décourager. Il affirme dans un échange avec la famille: «Personnellement, cela me dérange car je suis généralement – ou, devrais-je dire, toujours – en contrôle de l’organisation de ce qui doit être fait. Très triste, la manière dont ça marche là-bas au Cameroun. Je sens que mes mains sont liées (…)» Aucune raison, aucun prétexte, aucune sorte de méchanceté plausible ne peut expliquer cette attitude gratuitement punitive à l’égard d’une matriarche centenaire qui a travaillé très dur pour élever presque seule ses nombreux enfants, dont l’un d’entre eux fait, aujourd’hui, la fierté du Cameroun dans l’univers universitaire mondial. La descendance de la défunte matriarche est une véritable contrée humaine méritant nos respect et hommage à nous tous: pas moins d’une centaine d’enfants, enfants adoptifs, petits-fils, arrière-petits-enfants, arrière-arrière-petits-enfants qui l’attendaient pour la conduire vers ses ancêtres.

 

 

 

 

Par Nyobe Baudouin pour (App)

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