(Agence de presse panafricaine) Plusieurs chefs séparatistes sont du contingent et cette extradition résulte de la coopération engagée par les deux pays dans le cadre de la mutualisation des efforts militaires pour combattre la nébuleuse secte islamiste Boko Haram.

 

 

 

Il est à noter que lesdits commandos ont été interpellés par la police nigériane alors qu’ils s’adonnaient à des activités rédhibitoires en territoire nigérian. Or, quelques mois auparavant, les autorités camerounaises et nigérianes avaient convenu d’un renforcement de leur sécurité conjointe aux frontières notamment en ce qui concerne la traque des mouvements sécessionnistes de part et d’autre de celles-ci. Cela a ainsi abouti le 25 août 2021 à la signature le 26 août 2021 à Abuja au Nigéria d’une convention sur la coopération militaire bilatérale afin de mettre un terme aux attaques terroristes et à l’insécurité à leurs frontières communes et altérer ainsi le portée des mouvements sécessionnistes qui y prospèrent. En effet, c’est suite à ce conclave tenu en marge de la 8e commission mixte Cameroun-Nigéria que ce dernier pays a mobilisé ses soldats qui dans leur tournée ont mis la main sur la bande à Black Bamba et ses hommes qui avaient élus domicile au Nigéria. Plus grave, ces derniers se seraient mis en marge de la législation nigériane en posant des actes qui ont mis en péril la vie de ses soldats qui ne sauraient être quelque paravent pour les sécessionnistes qui sèment la terreur dans l’un et l’autre pays. Bien plus, l’impératif de traduire dans les faits la coopération militaire bilatérale entre les deux pays voisins ne s’accommode guère du ménagement de groupes hostiles aux régimes respectifs de ces pays, surtout que ces derniers se sont engagés à trouver des solutions durables face aux attaques terroristes et autres actes d’insécurité au niveau de leurs frontières.

 

 

 

Endy Pascale Ngueng

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