Gestion patrimoniale-canton Bell
Sa Majesté Yves Eboumbou Manga Bell

(Agence de presse panafricaine) -A la faveur de la rétrocession à cette communauté villageoise logée au quartier Bonanjo à Douala 1er, certains des fils de celle-ci ont cru devoir liguer les autochtones entre-eux non sans susciter des révoltes vite battues en brèche par la clairvoyance du Chef de canton qui a tôt fait de recentrer le débat autour de cette rétrocession de 1570 ha. Domaine privé aujourd’hui destiné à accueillir un projet futuriste qui érigera en le site de ladite rétrocession, une ville futuriste dotée de toutes les commodités en passant par les infrastructures sociales afin de faire de Dinde non plus seulement un îlot mais une véritable ville ralliée à la capitale économique par un pont disposant par ailleurs d’un accès fluvial conséquent.

 

 

 

 

 

Longtemps considéré comme le prolongement du lieudit Bois des Singes, Dinde a cessé de l’être pour certains cupides qui en ont fait un fonds de commerce entériné par la cession indue de parcelles à des prix exorbitants au détriment de leur adhésion au projet communautaire pourtant élaboré d’accord-parties entre le chefferie et les différentes familles ayant-droit auxdites propriétés immobilières non bâties. Dans cet environnement plutôt vicié, Sa Majesté Yves Eboumbou Manga Bell, le chef Supérieur du canton Bell a néanmoins réussi la prouesse de tempérer les ardeurs belliqueuses des uns et celles vindicatives des autres en invitant toutes les parties à un dialogue constructif tenu en le palais Royal, le 05 avril dernier. Rencontre au sortir de laquelle il fut réitéré à tous l’imminence de la mise en œuvre du projet Dinde en en spécifiant les articulations opérationnelles assujetties à un accompagnement conséquent de partenaires stratégiques pour en assurer le financement et la réalisation des différentes infrastructures et surtout en signifiant à l’ensemble des participants à ladite rencontre, la clé de répartition des royalties que procureront cet important projet.

 

Cupidité exacerbée

 

Autant on doit tirer le chapeau à Sa Majesté pour son action bénéfique pour la préservation du patrimoine foncier dudit canton, autant malheureusement on doit tirer à boulets rouges sur certains de ses sujets animés par une cupidité exacerbée, en essayant de s’arroger indument la propriété foncière de toute la communauté Bonanjo, en simulant aider cette dernière à jouir d’un titre de propriété sur les parcelles préalablement dédiées à chaque famille de ce ressort territorial. Car, au plus fort de ces manœuvres égocentriques, il fut le premier à inviter ses sujets au calme afin de débusquer et de dénoncer ces adeptes du «tout pour eux et rien pour les autres». Mais en dépit de ses efforts, ces derniers persistèrent dans leur volonté de spolier les terres communautaires en les bradant au plus offrant. Fort heureusement, en faisant prévaloir le droit de préemption des ayants-droits sur cette propriété foncière devenue querellée, le Roi Bell a tôt fait de saisir la justice qui a rétabli dans leurs droits les familles concernées avant que celles-ci s’accordent avec la chefferie pour la mise en branle du projet de création d’une nouvelle ville à Dinde.

 

Retombées plurielles

 

Avec l’érection de cette nouvelle ville au lieudit Dinde, il s’en suivra outre le développement socioéconomique du site des Bois de Singes, mais en sus cette nouvelle ville drainera de nouvelles activités qui ne se confineront plus à l’exploitation du sable et des gravillons mais s’étendront aux activités commerciales entendues comme indispensables pour assurer la viabilité de la ville à venir. Car, en disposant de toutes les commodités nécessaires à son bon fonctionnement, il s’y implantera différentes structures se mouvant dans le tertiaire devenu par la force des choses, le garant d’une croissance globale affirmée et continue. Suffisant pour comprendre l’adhésion à ce projet futuriste des autorités communales et autres qui savent y gagner au change, en termes de décongestion de la vielle ville et surtout la gestion rationnelle urbaine, au regard du plan directeur élaboré pour ce faire. En somme, on se sera résolument mis à la page en termes d’infrastructures et exigences architecturales urbaines pour faire de Dinde dans un avenir proche plus qu’un simple îlot.

 

 

 

 

 

Par Nyobe Baudouin pour (App)

LEAVE A REPLY

Please enter your comment!
Please enter your name here