Cameroun: Harmonisation du traitement du personnel à Camwater Gervais Bolenga rétablit le dialogue social - Agence de presse panafricaine

Cameroun: Harmonisation du traitement du personnel à Camwater Gervais Bolenga rétablit le dialogue social

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La nomination de Gervais Bolenga par décret présidentiel intervient à la suite de la décision du gouvernement camerounais de mettre fin à l’affermage entre la Camwater et CDE la Camerounaise des eaux, en date du 30 avril 2018 et d’harmoniser les activités de ces deux entités en la nouvelle Camwater ; ce qui a commandé de reverser le personnel de cette dernière dans la nouvelle structure.

Les défis auxquels devaient faire face le nouveau directeur général étaient nombreux au regard du domaine sensible dans lequel il préside désormais aux destinées. Il s’est agi notamment de mettre en place un nouvel organigramme, qui du reste, était assez compliqué à élaborer en raison des doublons de postes de responsables dans les deux structures précédemment citées. En dehors de ce  casse tête chinois, il est question pour Gervais Bolenga de réactiver la plupart des chantiers lancés par ses prédécesseurs et qui étaient presque abandonnés, ainsi que d’assainir la trésorerie qui ploie sous le fardeau d’un lourd endettement, en même temps de trouver l’adéquation juste pour le recouvrement des factures impayées auprès des administrations en matière d’approvisionnement d’eau.

La nomination d’un nouveau président de conseil d’administration, en la personne de Patrick Kum  Mbong Akwa a permis d’accélérer la mise en route des pistes pour relever les défis qui interpellent ainsi le top management de la Cameroon water utilities corporation. Le tout premier conseil d’administration sous leur ère a procédé à la nomination des directeurs opérationnels avec qui, il a travaillé pour la mise en place du nouvel organigramme. De fil en aiguille, les sous directeurs et les responsables régionaux, (directeurs – Yaoundé, douala) – et les délégués ont été nommés.

Il y a quelques jours, est survenue la nomination des chefs de services et de sections consacrant ainsi le lancement effectif des activités de la Camwater relookée.

Nos investigations auprès des partenaires sociaux de la structure nous ont renseignés sur l’intelligence et le doigté du directeur général. Pour rompre avec les vieilles habitudes en cours dans la maison, Gervais Bolenga a étroitement associé les syndicats de base dans des commissions de travail au lieu de confier ces tâches à des experts externes, dont les résolutions et les orientations n’étaient toujours pas en phase avec les réalités du terrain, et qui coutaient très chers à la structure. Une des fortes résolutions de ces travaux en commission est la mise sur pied de la mutuelle des personnels de la Camwater (MUCAM) qui sera gérée collégialement par le personnel, les syndicats et les représentants de la direction générale et de ses démembrements. Par cette décision, le personnel se sent conforté et totalement impliqué à l’effort de développement participatif de l’entreprise. Comme quoi, Gervais Bolenga a compris parfaitement que l’être humain est au centre de toute activité économique et so

Réaction : Bayiha Paul Félix

Syndicaliste à multiples casquettes

« Les travaux en commission se sont passés sans état d’âmes. Il n’y a pas eu de partialité ou d’interventionnisme pour les nominations. Le directeur général a donné droit à la méritocratie et à l’excellence. A l’heure où nous parlons, il n’y a pas de remous, ni de revendications, ce qui nous donne beaucoup de satisfaction. Il faut tout de même avouer que les employés de Camwater avaient plus d’avantages que ceux de la CDE ; pour l’harmonisation, le Dg s’est appuyé sur la Convention collective du secteur de l’eau de 2011 encore en vigueur. Certes que certains indemnités avaient été décidées par les résolutions de conseil d’administration, pour cela, le Dg continue des concertations avec les syndicats de base pour éviter des grincements de dents des uns et des autres. De mémoire de vieux syndicaliste, ayant évolué pendant 25 ans au moins dans cette structure qui a  changé quelques fois de dénominations, aucun autre Dg avant monsieur Bolenga ne s’est montré aussi disposé à la concertation avec les partenaires sociaux. Pendant plus de huit heures de temps, lors de la première concertation, tous les problèmes ont été évoqués et passés au peigne fin, chacun a posé ses difficultés et a envisagé les perspectives pour l’avenir. Nous l’encourageons de continuer dans  cette communication sociale interne et nous attendons de descendre sur le terrain pour aider à expliquer le fonctionnement de la mutuelle. Notre souhait est qu’il continue dans cette lancée dans le secteur sensible de l’eau, car tout le monde sait que l’eau c’est la vie ».

Bayiha Paul Félix, Syndicaliste à multiples casquettes, président confédéral de l’Union des syndicats libres du Cameroun (USLC), président de la fédération nationale des travailleurs du secteur industrie du Cameroun (FENATICAM), président des syndicats de bases de l’eau et de l’énergie, président du conseil de Industrial global union au Cameroun.

L’eau, une denrée de première nécessite

L’eau est une composante essentielle dans tout organisme  vivant (humain, animal, végétal). La Bible même déclare qu’au commencement, la terre était presque entièrement occupé par l’eau. Avec l’avènement de l’homme sur la planète, des travaux titanesques ont été réalisés pour chasser et maîtriser l’eau. Et l’on constate que plus la terre se peuple d’humains, plus l’habitat naturel de certains autres espèces est menacé et détruit, dans la forêt, les savanes, les mers, océans, fleuves, lacs etc… Des espèces entières sont en voie de disparition, surtout en ce qui concerne les zones humides.

La modernisation et l’accroissement rapide des villes, fait appel à une surconsommation d’énergie et d’eau et déjà l’on observe dans certaines parties de la planète des risques de crise hydriques.

Au Cameroun, un pays bien arrosé par la nature, la fourniture d’eau pour tous les secteurs de productions (primaires, secondaires, tertiaires) n’est pas toujours équilibrée en fonction de la zone où l’on se trouve. Concernant la fourniture en eau potable, la Cameroun Water Utilities Corporation (CAMWATER) est compétente en la matière. Créée par Décret n°494 du 31 Décembre 2005 et réorganisée par le décret n°2018/144 du 20 Février 2018, elle est placée sous la tutelle technique du Ministère de l’eau et de l’Energie  et la tutelle financière du Ministère des Finances, elle a pour objet le gestion des biens et droits affectés au services public de l’eau potable ainsi que de l’exploitation du service public de production, de transport, de distribution et de commercialisation de l’eau potable en milieu urbain et périurbain.

Qualité d’une eau potable

D’après l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS), une eau est dite potable lorsque l’on peut la boire sans risque pour la santé c’est-à-dire qu’elle ne contient pas d’agents pathogènes ou agent chimiques néfastes à la santé humaine. Elle ne contient ni substance toxique, ni substance bactériologique pouvant nuire à la santé des consommateurs. Le processus de production de l’eau de la CAMWATER est conforme à ces exigences. La qualité de cette eau est contrôlée avec un référentiel bien précis et selon les directives de l’OMS. Les respects des normes de probabilité de l’eau servie aux populations garantie une eau de qualité et peut être consommé sans souci.

par Victor Bakomba


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