(Agence de presse panafricaine)-La menace des retombées négatives de l’activité  humaine contrariée, concorderait avec l’esquisse d’un rempart collectif à  l’insécurité globale relevant du réchauffement climatique. Celui-ci devient intenable ;  la maison planète-terre brûle ! À cheval depuis 27 ans, entre le XXème siècle et le suivant, Cop tient lieu de sapeur-pompier à partir de 1995.  

 

 

 

Cette conférence sous l’égide des Nations-Unies, atteint sa vingt-septième édition à Charm-el-cheickh en novembre 2022.Ce n’est pas une première en Afrique, d’autant que le Maroc a déjà abrité la Cop 25. Le continent africain tenu responsable de trois pour cent d’émissions de gaz à effet de serre dans le monde, subit  le plus des répercussions de la pollution environnementale. Les responsabilités respectives dans le déséquilibre écologique établies, une différenciation a été observée pour réparer « l’injustice climatique » incombant aux responsables historiques. L’engagement pour inverser la tendance inhospitalière de l’environnement, illustre la  solidarité interétatique, au sein des pôles scientifiques, et socio-économiques.

 

 

La guerre menée à tout bout de champ, défigure le paysage et empêche à la communauté ciblée d’exister dans les bonnes conditions. En son temps, Vespasien avait reçu l’ordre de riposter à la rébellion juive, par  le saccage de la terre brûlée, où l’herbe ne repousserait plus. Des milliers d’années plus tard, l’apparition brutale du champignon nucléaire, au-dessus de l’Empire du Soleil Levant,  engendraient d’incalculables retombées dévastatrices humaines et environnementales. Les  essais nucléaires, au Sahara, puis trente ans durant dans le pacifique, produisaient des radiations qui affectaient les personnes et la biodiversité. Le même type d’émanations toxiques fut libéré dans l’atmosphère quand, quelques années avant l’effondrement de l’U.R.S.S, explosa la centrale nucléaire de Tchernobyl.  La mise sous sarcophage de béton de celle-ci, n’avait pas exclu immédiatement les retombées funestes de la catastrophe, dans un large rayon géographique en Europe. L’enfouissement, le dépôt des déchets nocifs dans la nature, la pollution atmosphérique, de l’eau, et la déforestation, en rajoutent à la dégradation de l’environnement.

 

 

La lutte contre le dysfonctionnement écologique, représente les différents peuples de la planète piégés par l’exploitation à outrance des ressources naturelles. L’industrialisation faisant feu de tout bois, avait impacté le plan humain par le confinement  des cultures proches de la nature. Au protocole de Kyoto, les puissances industrielles furent interpellées. Cop 21  mettait à contribution195 états pour sauver l’humanité. Les prolongements de la Conférence de Paris et celle de Marrakech sur le climat contribueraient, par anticipation, à préserver relativement l’écosystème. Un équilibre serait plausible entre l’activité humaine et l’absorption de carbone dans l’environnement. Appelant à réformer de comportement à l’encontre du réchauffement climatique, les résolutions de la Conférence de Paris  auraient davantage de crédibilité dans le cadre d’accord juridiquement contraignant. Des négociations multilatérales intenses dans lesquelles pesaient les lobbies de tout acabit, avaient pour objet de réduire à 1,5° C la température ambiante, la conduite à tenir face au réchauffement de la terre, amenant à la création d’une  dette écologique  en faveur des pays en développement. La mobilisation des pays et de leurs ressortissants, serait focalisée dans la réduction de la pollution atmosphérique.  La température baisserait en-deçà de 2°c; le financement plancher de 100 milliards de dollars par an, à partir de 2020, fut adopté en faveur des pays en voie de développement. L’ambition globale exprimée à la fin des travaux de la Cop21, serait confortée par la mise en place d’une procédure de transparence dans les réalisations envisagées.

 

 

Les parties à  Charm-el-cheikh, ont foi de léguer aux futures générations une planète de bas carbone par rapport à la révolution industrielle. Cette grand’messe dépasserait les promesses jusque-là débitées sous les lampions de la COP 26 à Glasgow, Nombre de résolutions nées de de la Cop 21 sont en souffrance depuis sept ans, pour être réalisées sur le terrain. Plusieurs formes d’aide  seraient allouées dans la perspective de réduire le spectre du réchauffement climatique, la pauvreté, les inégalités socio-économiques, promouvoir le mieux-être et la démocratie

 

Chronique Touré-Jean Ousman depuis Niamey pour (App) 

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