(Agence de presse panafricaine)-A l’obscurantisme prôné par les forces négatives, répondait  quelque part le tout-militaire de la part des troupes régulières. La communauté victime  des exactions qui ont lieu, doit se retourner sur elle-même, par l’éducation, la réduction  de la précarité des couches sociales, des inégalités criardes, et la revalorisation des relations humaines.

 

 

 

L’offensive  des groupes armés au Sahel, est ponctuée par l’accaparement  des stocks d’armes au détriment de troupes loyalistes, l’enlèvement du bétail d’éleveurs, le saccage des greniers dans les villages, l’enrôlement croissant d’individus désœuvrés locaux par une minorité étrangère de dirigeants terroristes, et l’implication de femmes dans l’interminable conflit d’usure  mené par la nébuleuse djihadiste. Ce qui parait le butin de guerre des hors-la loi, est retourné contre les paisibles populations et leurs autorités dans le Sahel. Le parti pris de la gente féminine, défavorable à l’état du Burkina Faso, est illustré par la fourniture de ravitaillement, et en renseignements à l’ennemi. Les femmes y  procèdent au ramassage des blessés et des corps d’insurgés tombés sur le champ de bataille lors d’affrontement avec les soldats gouvernementaux. Objets du trafic d’êtres humains, elles deviennent esclaves sexuelles. Outre les humiliations et de multiples sévices qu’elle subit, la femme sert, entre les mains des bandes criminelles, de bombe humaine pour tuer massivement des individus innocents.

 

 

 

Le genre a plusieurs fois magnifié dans l’histoire, les causes justes par son engagement sur le terrain. Dans la foulée de la commémoration d’indépendance, les autorités du Bénin ont érigé une statue géante d’amazone. Cette représentation  en guise d’exemple de combativité et de bravoure, honore les guerrières qui avaient défendu deux siècles auparavant, le royaume d’Abomey contre l’envahisseur. Au Sahel cette fois, le genre s’affiche en anti-amazone au service des hors-la loi  contre l’autorité étatique.

 

 

L’implication néfaste de celui-là pour combattre aveuglément, pervertit l’essence féminine de complémentarité au sein de la communauté. L’homme et la femme représentent les béquilles sur lesquelles repose une société. Le rôle du premier, en milieu traditionnel ou dans celui gagné par des courants rénovateurs, est aussi valable que l’implication de la seconde pour assurer la vie communautaire. La gente féminine aurait globalement joui, depuis des décades,  d’avancées dans l’amélioration de sa condition. Cependant, elle endure encore les effets d’actes dégradants, de recul en droits humains et d’oppression dans certains contextes sociologiques identifiables. Les bases d’évolution du groupe social fragilisent le carcan des pratiques archaïques et de la routine ; elles libèrent les énergies dans l’optique de promouvoir les valeurs universelles et le développement socio-économique.

En direct de Niamey Touré-Jean Ousman

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