(Agence de presse panafricaine)-Plusieurs conflits armés de nature différente, se déroulent en Afrique, dans certaines encablures  forestières d’une part, semi-humides et désertiques, d’autre part. Ces espaces particularisés par leur climat respectif, regorgent des produits agro-forestiers, d’hydrocarbures, et de minerais. Maintes décennies durant, y sévissent les conflits mettant aux prises des états, de groupes armés, autorités nationales et rebelles ; des guerres hybrides dans lesquelles des troupes régulières appuient des factions armées pour combattre les forces gouvernementales de pays tiers. Le caractère répétitif, complexe, et la durabilité des guerres, anéantissent les efforts de développement  socio-économique dans les pays affectés.

 

 

 

 

Ceux-ci prêteraient le flanc à l’instauration d’un régime d’exception, où l’expression  démocratique et les libertés occuperaient un espace restreint. L’Organisation des Nations-Unies comprenant 193 entités, prônant la paix, la promotion  des droits humains et le progrès dans le monde, veille au respect des principes de base de la Communauté internationale.

 

 

L’appel au secours de celle-ci, avait occasionné la mise en place de la Monusco en  R.D.C et de la Minusma au Mali.  Ces missions devant conduire à l’apaisement dans les zones de conflits, constituent respectivement des forces d’interposition entre belligérants. Elles protègent les populations exposées, sans augurer d’offensive contre l’ennemi supposé.  Les résultats enregistrés depuis plusieurs années, s’avèrent en-deçà des espoirs suscités au début de la « stabilisation » relevant de la présence massive des soldats de la paix sur les lieux. Le prolongement d’une année de la Minusma, fut accueilli avec les réserves des dirigeants maliens. Les suspicions de complotisme mettraient  en cause l’appel au secours des Nations-Unies. Elles ont conduit à l’interpellation de quarante-neuf militaires ivoiriens au Mali. Le mécanisme de la rotation des soldats de la paix sur le terrain fut suspendu, avant d’être reconsidéré au bout d’un mois. Les malentendus débordaient le cadre préconisé de la venue des Casques bleus.  Les tensions à l’encontre de la Monusco, ont dégénéré en violences avec mort d’hommes dans plusieurs villes congolaises. Au Mali et en R.D.C, le porte-parole de la mission onusienne fut expulsé. Un incident  diplomatique apparut vis-à-vis de l’O.N.U et des états diversement impliqués dans la donne du pays ayant antérieurement appelé au secours l’intervention multilatérale. Barkhane, Takouba, et la contribution militaire allemande, cessèrent d’accompagner les FAMa pour combattre le terrorisme. Le retrait prématuré du soutien extérieur du Mali et du Congo-Kinshasa, laisserait un vide que combleraient difficilement les forces nationales respectives, pour mettre hors d’état de nuire les groupes armés ennemis. Dans cet ordre, la situation sécuritaire  potentiellement explosive dans l’un et l’autre pays, inspirerait la révision des positions tranchées, afin de recouvrer la paix durable qu’assureraient les Nations-Unies sur le terrain.

 

En direct de Niamey Touré-Jean Ousman 

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