Redoutant un éventuel « hold-up » électoral, onze adversaires d’Azali Assoumani, président-sortant et candidat à ce scrutin, qui se sont organisés en collectif afin de mieux faire entendre leur voix, sont en ordre de bataille, et exigent des élections « transparentes et crédibles ».

Dans la perspective de la présidentielle du 24 mars prochain, 12 candidats de l’opposition sont en courses, face au président sortant, dont certaines personnalités émergent : Mouigni Baraka Saïd Soilihi, ancien gouverneur de la Grande Comore et déjà candidat en 2016, ou Fahmi Saïd Ibrahim, l’homme de confiance de Mohamed Ali Soilihi, l’ancien ministre des Finances des présidents Sambi et Ikililou Dhoinine.

Onze d’entre eux se sont constitués en un collectif, pour dénoncer le climat répressif. Appréhendant la sincérité du pouvoir en place, ils se sont ainsi regroupés pour exiger d’emblée, des élections transparentes, et réclament, dans un communiqué,  un « comptage manuel dans tous les bureaux de vote, en présence des représentants des candidats ».

 « Il faut nous assurer une sécurisation de vote, pour avoir des élections au-dessus de tout soupçons, crédibles et transparentes », a déclaré Moustoifa Saïd Cheick, le porte-parole de l’opposition. Car, dans la situation actuelle, même si un de candidats obtient 90% de voix, c’est Azali qui l’emportera. Le hold-up est déjà en place. Azali a annoncé lui-même une victoire dès le premier tour », a déclaré  Mohamed Ali Soilihi, dit « campagnard ».

En tout cas, l’opposition, dans son communiqué, dit craindre « un hold-up électoral en préparation ». par Abdou Diof

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