Coopération: Les Camerounais sont matures et aptes à régler leurs problèmes - Agence de presse panafricaine

Coopération: Les Camerounais sont matures et aptes à régler leurs problèmes

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( agence de presse panafricaine ) C’est la quintessence du message que le ministre de la Communication René Emmanuel Sadi a apporté comme élément de réponse au parlement de l’Union Européenne, lors d’un point de presse donné ce lundi à Yaoundé.

Dans sa communication, le porte parole du gouvernement a relevé plusieurs points, pour démontrer la vacuité des affirmations de cette chambre, sans manquer au préalable de revenir sur les accusations portées contre le Cameroun ainsi que les résolutions adoptées contre notre pays le 18 avril 2019.

En insistant sur le principe qui veut que les problèmes camerouno-camerounais peuvent et doivent se résoudre au Cameroun, par les camerounais eux-mêmes, et les dirigeants qu’ils se sont librement donnés, le Mincom a parlé de l’Election présidentielle du 7 Octobre 2018 : « le Président Paul BIYA a été porté à la tête de l’Etat, par le peuple camerounais, avec un score sans appel de plus de 71%, et que sa réélection ne souffre pas la moindre contestation »

Sur la crise anglophone, René Emmanuel Sadi a affirmé que : « Le Gouvernement camerounais s’élève radicalement contre cette Résolution du Parlement européen, et exprime son indignation face à un acte empreint de partialité, qui s’apparente à une kyrielle de contre-vérités, d’affirmations gratuites, de récriminations infondées, et d’injonctions assorties de chantage, dirigés contre les autorités camerounaises et nos Forces de Défense et de Sécurité ».

Le Gouvernement camerounais réaffirme que le Cameroun est, et demeure, un Etat souverain et de droit, et qu’il est de sa responsabilité de conduire le destin du Cameroun, au mieux des intérêts de tous les Camerounais, et dans le respect des valeurs fondamentales de la République.

Sur la crise anglophone, René Emmanuel Sadi a affirmé qu’ : « il est spécieux voire inexact, d’affirmer que « des tensions existent entre francophones et anglophones, que les régions anglophones subissent des discriminations », ou qu’il existe une option, sinon une politique délibérée visant à consacrer le primat de la composante francophone ou d’un ordre culturel et juridique francophones : le Français et l’Anglais, faut-il le rappeler, sont nos deux langues officielles d’égale valeur.

De surcroit, Francophones et Anglophones vivent en bonne intelligence sur toute l’étendue du territoire national, et, le Président de la République, Son Excellence Paul BIYA, n’a de cesse d’œuvrer à la consolidation de l’unité et de l’intégration nationales, en stigmatisant les replis identitaires, les tendances tribalistes, ethnicistes ou régionalistes, en veillant à ce que toutes les composantes de la Nation Camerounaise participent à divers degrés à la gestion des affaires publiques ».

Il est avec plus de précision, revenu sur les mesures prises par le gouvernement pour répondre aux désirs des « instigateurs » de cette crise, dans le sens de la consolidation de l’unité nationale et du vivre ensemble.

Quid des « exactions commises par les Forces de Défense et de Sécurité : « le Gouvernement s’inscrit en faux contre les accusations d’exactions et autres graves atteintes aux droits de l’Homme dirigées sur des cibles civiles  portées à l’endroit des Forces Nationales de Défense et de Sécurité, dans la lutte qu’elles mènent contre les bandes armées de sécessionnistes dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest, en même temps qu’il leur est reproché de façon récurrente, « de soi-disant actes de torture, des exécutions extrajudiciaires, l’usage excessif de la force, et autres incendies de maisons et des biens appartenant aux populations ».  

Tenant à ce que cela soit très clair, René Emmanuel Sadi a martelé que « c’est à l’Etat qu’incombe la responsabilité de garantir le bon ordre au sein de la République, de préserver l’intégrité territoriale et d’assurer la protection des personnes et des biens ».

Le Parlement européen affirme également dans sa Résolution que « les autorités camerounaises ont restreint la liberté d’expression à plusieurs reprises, en bloquant l’accès à l’Internet, en harcelant des journalistes et en les mettant en prison, en refusant des autorisations à des médias indépendants et en intensifiant les persécutions politiques contre la presse indépendante.»

A vrai dire, la réalité est tout autre.

Parlant de l’Internet, le Gouvernement relève que sa démocratisation est inscrite parmi les priorités de l’action gouvernementale.

Par Ricci Eyock App


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