(Agence de presse panafricaine) -Depuis l’avènement de la pandémie du Coronavirus, la politique sanitaire interventionniste qui tient la route est le confinement total et le dépistage de masses afin d’éviter des infections collectives, ce qui pourrait permettre une meilleure prise en charge par l’Etat. Comme toute pandémie, le Coronavirus a changé l’ordre des prioritaires et les comportements. Cette situation cause et causera davantage des bouleversements à la fois économiques, politiques, culturels, sociaux et sociétaux.

A la différence d’une pandémie naturelle, le Coronavirus a été inventé et vendu au prix de quinze (15) millions de dollars américains à l’Etat chinois par le chercheur Américain Charles Lieber qui est un Professeur de l’Université d’Harvard, directeur du département de chimie et de biologie chimique, et spécialisé dans les nanosciences. Il a été arrêté le 28 janvier 2020 par les Autorités fédérales américaines ainsi qu’un militaire chinois du nom de Yanqing Ye et d’un chercheur chinois du nom de Zheng Zaosong pour avoir participés pendant des années au « Plan des Milles Talents », programme financé par l’Etat chinois tout en travaillant sur des recherches américaines sensibles ont déclaré les procureurs fédéraux lors de la conférence de presse suivant les arrestations. En effet, le programme de recrutement chinois visait à attirer des experts de haut niveau dans le monde entier et a « récompensé des individus pour avoir volé des informations exclusives et violé les contrôles à l’exportation » toujours selon la même source.

Ainsi, le programme chinois « Plan des Milles Talents » daterait de 2008 pendant la grande crise économique. En effet, le Parti Communiste Chinois (PCC) travaille dur pour devenir la superpuissance mondiale prééminente et ce programme a été conçu pour donner à la Chine un avantage économique et militaire en passant des contrats avec des scientifiques du monde libre, et en volant leurs recherches. Bénéficiant des financements de recherche de ce programme, Charles Lieber a commencé à travailler avec l’Université de Technologie de Wuhan (WUT) en tant que « scientifique stratégique » depuis 2011 puis en tant que « participant contractuel » de 2012 à 2017. Déjà avant l’alerte sanitaire lancé par le médecin chinois Li Wenliang en décembre 2019, le coronavirus faisait déjà des décès sous le silence couple des Autorités chinoises. Malgré que la Chine ait orchestré cette pandémie, il n’en demeure pas moins qu’elle enregistre des décès quotidiens. Ainsi, nous avons laissé la Chine devenir l’usine du monde globalisé et surtout financiarisé. Dès lors, lorsque la Chine tousse, la planète tremble de fièvre dans ses moindres recoins. En plus des médecins pour des solutions médicales, nous aurons également besoin de docteurs en économie qui devront inventer des ripostes efficaces et durables pour garantir, sans faiblesse, l’avenir.

 

Face à cette constatation, il est évident que les Etats africains ne sont pas macro économiquement prêts pour protéger leurs populations de la virulence du Coronavirus. Déjà dans un climat de récession économique pour des pays qui exportent pour la plupart leurs matières premières brutes, le faible niveau de protection sanitaire ne peut en aucun stopper la propagation de la pandémie malgré la litanie des mesures gouvernementales, dont le confinement général des populations reste la plus imminente. Dans la situation où ces mesures gouvernementales, plus impopulaires les unes que les autres, ne s’accompagnent pas de mesures d’aide économique de l’Etat (comme c’est actuellement au Gabon), les Etats africains connaîtront davantage des instabilités politiques qui viendront intensifier la grogne sociale existante des populations, qui se plaignent sans cesse du manque d’amélioration continue de leurs conditions de vie. En effet, la crise du Covid-19 pourrait être en Afrique ‘’la crise de trop’’ qui déstabilisera durablement de nombreux régimes politiques à l’agonie. Elle sera probablement le révélateur des limites de capacités des Etats incapables de protéger leur population. Elle va également amplifier les facteurs de crises des sociétés, de même qu’un nombre élevé de morts et les décès de plusieurs dirigeants. De plus, la crise sanitaire va révéler de nouveaux rapports de force politique pour le contrôle de l’Etat, pendant et après la pandémie. Anticiper le discrédit des autorités politiques signifie accompagner en urgence l’émergence d’autres formes d’autorités africaines crédibles pour s’adresser aux populations, afin d’affronter les responsabilités de la crise politique qui va naitre du choc provoqué par le Covid-19 sur le continent.

Comme toutes pandémies avant le Coronavirus, les Etats africains n’ont pas toujours pu obtenir le personnel de santé et le système sanitaire en adéquation avec la pandémie du moment. A la différence d’autres pandémies, la Coronavirus va poser le problème de ravitaillement des quartiers en eau, en nourriture et en électricité. Des phénomènes de panique urbaine pourraient apparaître ; elles sont le terreau sur lequel se construisent les manipulations des émotions populaires. Cette situation fera le lit d’entreprises politiques populistes et ce sont les classes moyennes en cours de déclassement qui seront les premières fragilisées car, leur quotidien risquerait de s’effondre.

 

Aussi, le continent africain a été choisi par la communauté scientifique pour l’expérimentation du vaccin contre le Coronavirus. En effet, l’invention de tout vaccin requiert une phase expérimentale humaine ou animale pour l’observation des effets cliniques du traitement, et c’est le continent africain le moins infecté par le coronavirus qui est désigné en cobaye de laboratoire. Cette affirmation a été donné par Jean-Paul Mira (Chef de service de l’hôpital Cochin de Paris) et Camille Locht (Directeur de recherche à l’INSERM) lors d’une émission sur les antennes de la chaîne télévisée LCI. Face à cette mentalité occidentale qui voit en Afrique la déchèterie du monde, nous invitons les Chefs d’Etat africains à prendre leurs responsabilités devant les peuples du continent et invitons également les forces vives africaines à faire un bloc en dressant un barrage bétonné contre le projet tendancieux, provocateur et funeste de ces scientifiques à col blanc. Il serait judicieux  d’engager une action en justice pour complot de crimes contre l’humanité.

 


Dr. Franck Elmer Essono Edoh

Sociologue et Consultant indépendant en développement des territoires

 

 

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