(Agence de presse panafricaine) -À l’occasion du 27e congrès de l’Union postale universelle (UPU) qui se tient en ce moment en terre d’Eburnie, la ministre burkinabè en charge de l’Économie numérique , Hadja Fatima Ouattara, s’est prêtée aux questions des journalistes au cours d’une conférence de presse qu’elle a animée.
Dès l’entame de ses propos, Hadja Fatima Ouattara a indiqué au sujet de ces assises postales que l’Afrique, à travers la Côte d’Ivoire, accueille ce 27e congrès de l’UPU. A cet effet, elle ne doit donc pas rester en marge de l’évolution du secteur postal. ‹‹Le Burkina Faso qui est membre de l’UPU depuis plusieurs décennies contribuer plus significativement à la modernisation de la poste en siégeant dans le Conseil d’exploitation. Nous avons une poste résiliente, un réseau assez développé et une riche tradition postale dont nous pourrons faire profiter à l’UPU››, a-t-elle expliqué avant d’ajouter que son pays a beaucoup de chances d’être élu dans le Conseil d’exploitation postal pour la simple raison que non seulement, il n’y a que 13 pays africains en lisse, mais aussi et surtout le fait que le Burkina Faso s’est inscrit depuis 2019, dans la digitalisation de son réseau postal, avec à la pointe, les e-produits. En termes de rentabilité, elle a fait savoir que la poste du Burkina Faso est plus ou moins bien logée. Et ce malgré les situations conjoncturelles auxquelles fait face le pays. ‹‹Elle a généré en 2020 un bénéfice net de deux milliards de FCFA. La poste du Burkina Faso compte 1200 agents et dispose d’un réseau qui va continuer à croitre››, a-t-elle précisé.
Stéphane Beti,correspondant (App) Côte d’Ivoire
