(Agence de presse panafricaine) -A l’instar des autres départements de la région du Poro, M’bengue a pris une part active aux obsèques traditionnels d’Amadou Gon Coulibaly.
A cette occasion, plusieurs danses ont rythmé ce moment de communion fraternelle. Le Djebé et le kpins de M’bengué ainsi que le balafon de Zewoho ont rendu un vibrant hommage à l’illustre disparu qui était lui même un initié et un défense de la culture sénoufo
Aucun membre de la délégation conduite par le chef de canton, Coulibaly Benogo n’a voulu se faire compter le rite de passage qui permet à Amadou Gon Coulibaly d’accéder au rang d’ancêtre. «M’Bengué et Korhogo c’est la même famille. M’Bengué doit tout au premier ministre Amadou Gon Coulibaly. Si M’Bengué est un département c’est grâce à Amadou Gon Coulibaly. Nous ne pouvions pas être en marge de ses obsèques traditionnels qui font de lui un ancêtre. En pays Sénoufo il n’y a pas de fête. Le Sénoufo vit pour avoir de grandes funérailles. De là où est mon mentor, Amadou Gon Coulibaly, il est fier. Ça fait 10 jours que nous sommes entrain de fêter. Là où il est pour ses funérailles à côté des autres parents, il est heureux parcequ’il aura eu de grandes funérailles», a expliqué Ali Kader Coulibaly , député maire de M’Bengué.
Avant de quitter Korhogo, la délégation du département de M’Bengué s’est rendue au Kafoudal, lieu ancestral pour effectuer des rituels exigés en pareils circonstances chez les Sénoufos
Stéphane Beti,correspondant (App) Côte d’Ivoire