(Agence de presse panafricaine) -Patron de la Nouvelle Société d’exploitation Forestière de l’Indenie (NSEFI), Ibrahim Lakiss est un personnage immensément riche qui aguiche forcément les appétits voraces au regard des accusations portées à son encontre pour à la fois ternir son image et le contraindre à saigner financièrement.
Arrêté depuis dimanche à son domicile d’Abidjan alors qu’il se savait immunisé, l’homme s’est vite vu attribuer des actes répréhensibles au regard de la loi en vigueur en Côte d’Ivoire. Une aberration aux dires des observateurs avertis du microcosme politico-économique de ce pays où il se meut depuis plus d’une dizaine d’années au point d’y bénéficier de fait d’une assimilation de nationalité ivoirienne au su de ses actions citoyennes et davantage d’un carnet d’adresses plutôt bien garni. Dès lors son arrestation intervenue un dimanche suscite en elle-même des interrogations puis qu’en plus de jouir d’une résidence officielle ses activités donnent suffisamment d’indications sur les lieux où il est susceptible d’être repéré et localisé par la police. Et quand bien même dans cette affaire, il est fait état de l’implication de certaines personnalités de la République et notamment le ministre des forêts, on comprend mal qu’il soit le seul gardé à vue jusqu’ici au fallacieux motif d’une vente illicite de bois. Un peu léger tout cela quand on sait que celui à qui on alloue volontiers le qualificatif péjoratif de “IB le milliardaire�?, est un homme d’affaires qui de tout temps brille par son sérieux et surtout son respect scrupuleux des dispositions réglementaires depuis plus d’une décennie. Serait-il dès lors en train de payer un lourd tribut à sa réputation d’homme généreux ? Nous pouvons le penser au regard du caractère extrêmement arbitraire de son interpellation pendant que des personnes justement impliquées dans le scandale du bois en Côte d’Ivoire au plus haut niveau continuent de se la couler douce. Et dans l’optique de démêler l’écheveau dans cette affaire, nous poursuivons nos investigations pour vous offrir dans nos prochaines éditions un dossier plus complet et en exclusivité sur cette scabreuse affaire.
Jean François Hiac pour (App) Paris
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