(Agence de presse panafricaine) -Le premier pays africain à avoir accueilli le Congrès de l’Union postale universelle est à Abidjan. Sameh Solaiman qui conduit la délégation de ce pays, a exprimé, ce mardi 17 août 2021, sa fierté de voir l’Afrique abriter, à nouveau, ce rendez-vous mondial des postiers.
S’ouvrant aux journalistes, au cours d’une conférence de presse, le chef de délégation de la patrie des pharaons, a partagé l’expérience de la poste de son pays. Selon lui, cette dernière a fait des ressources humaines une des clés de sa stratégie. ‹‹Depuis 1927, nous avons ratifié et autorisé la charte qui permet aux agents d’être formé dans des centres de la poste. Nous investissons beaucoup dans le développement des ressources humaines parce que c’est le trésor le plus précieux de l’Afrique. On ne peut pas atteindre de résultats si on n’a pas des personnes qualifiées››, a-t-il précisé.
Il a également évoqué des difficultés que traverse ce secteur.‹‹Aujourd’hui, nous sommes confrontés à la concurrence des entreprises qui sont dans le transport et qui font aussi l’envoi de colis››, a décrié M. Solaiman. Non sans toutefois proposer des pistes pour relever ce défi. Le postier suggère, entre autres, de changer l’aspect du colis, signer des partenariats avec ces entreprises pour satisfaire certaines demandes des clients et d’innover en matière de service. Pour l’égyptien, la survie de la poste dépendra de sa capacité à mettre ses services en accord avec le système du e-commerce.
La poste d’Égypte est un réseau de 4 mille bureaux et de 54 mille employés. Elle a le mérite d’atteindre tous les plus petits villages de ce pays. Après ce second Congrès en terre africaine, le Caire ambitionne d’organiser les assises de 2033.
Stéphane Beti,correspondant (App) Côte d’Ivoire
