(Agence de presse panafricaine)-Le ministre des sports Franck Nguema, très jubilant après l’élimination en huitième de finale de l’équipe nationale du football à la Can Cameroun 2021, Et pourtant l’objectif fixé, celui de passer la phase des quarts de finale n’était atteint. Alors on se demande pourquoi cette jouissance après cette élimination ?

 

 

 

Le ministre Franck Nguema est passé à nouveau à côté de ses convictions. Il doit savoir que malgré les soucis, le gabonais n’oublie jamais. Nous nous rappelons de cette décision prise par le tout puissant ministre des sports, pendant que l’équipe nationale féminine de basketball peaufinait sa préparation pour l’Afrobasket Cameroun 2021. FN pour les intimes, avait complètement déclaré ceci : �? Les résultats ont été catastrophiques et humiliants pour le Gabon. Ceci avec des scores défavorables de plus de 100 points d’écart, obtenus au terme de cette compétition tenue au Caire. Il est nécessaire d’effectuer une reconsidération des conditions de participation des équipes nationales du Gabon aux compétitions internationales. Surtout en cette période marquée par la crise sanitaire de Covid-19 qui a un double impact. Tant sur le plan sportif puisqu’il n’y a pas de compétitions nationales depuis deux ans, et sur le plan économique notamment sur les finances publiques“.

 

Cette décision qui a fait couler beau d’encre et de salive, concernait la majorité des disciplines sportives, mais force est de constater qu’elle se vire au fil des jours à une véritable aspérité.

 

Preuve du contraire, la sélection nationale A de football qui est la plus grosse dépense de ce ministère, est exemptée de toute décision. Elle fait enterrer la culture de l’excellence que rêve prôner FN et qui est imposée à d’autres, faisant place à l’essentiel.

 

L’exultation du ministre après l’élimination des panthères en huitième de finale a foulé au pied ses propres objectifs tant vendus auprès du président de la république.

 

Le citoyen s’interroge, Où est passée “la culture de l’excellence�? qui sort à chaque expression du ministre ? En analysant bien cette jubilante, nous comprenons aisément que la joie provient de l’humiliation évitée sur le terrain, rien que sur le terrain, car derrière les parois, c’est une vague d’abjection. De Dubaï, au Cameroun, en passant par la caf, le Gabon a fait parler de lui péjorativement. Le doigt était pointé sur un individu, le ministre . Ce qui d’ailleurs, a créé le divorce entre le patron du sport gabonais et la tanière des panthères. Les pas de danse du ministre se sont faits rares tout au long de cette Can.

 

Si l‘assentiment envers cette sélection exprimé par le peuple privé de loisir et de sport depuis deux ans, a été constaté pendant cette Can, c’est tout simplement en signe de reconnaissance pour le courage et la volonté exprimés par les joueurs qui ont promis de faire table rase de tous les obstacles pour faire honneur au peuple « non aux dirigeants », ce qui a créé cette symbiose d’ambiance et d’attachement entre les joueurs et le peuple.

 

Profitant de l’image de cet amour exprimé par le peuple envers les panthères, le ministre a complètement oublié, les objectifs principaux pour cette équipe qui était à sa neuvième participation dans une phase finale de coupe d’Afrique et qui a déjà atteint deux fois les quarts de finale. Dans cet arbre à palabre, ou le ministre a tout organisé (accueil chaleureux à l’aéroport, audience avortée à la présidence, rencontre avec le premier ministre, dîner etc ) pour faire oublier les problèmes qui minent cette génération dorée des Panthères du Gabon et son élimination en huitièmes de finale dans cette Can très ouverte, ou l’objectif fixé par l’entraîneur était de dépasser les quarts de finale et pourquoi pas remporter cette Can.

 

 

L’objectif, est loin d’être excellent, loin d’être ce projet a mis parcours de la double qualification historique Can 2021 et coupe du monde 2022 plus une demi finale en ligne de mire à la Can, présenté et vendu auprès du chef de l’état et qui a poussé le 27 août 2021, à la prolongation du contrat du sélectionneur, paraîtrait-il sur l’ordre du président de la république.

 

Si le peuple se contente des effets couleurs pour se divertir en créant même un buzz �? Boupendza n’était pas hors jeu �?, qui veut être utilisé par les dirigeants pour dire; “nous avons réussi à faire aimer cette sélection au peuple�?. Oui ,ce peuple a fait tout simplement preuve de patriotisme en vrai .Ce ne doit être le cas pour les dirigeants, eux ont l’obligation de résultat, oui les résultats synonymes d’objectif atteint. ce qui éviterait les pratiques du corbeau et le renard des fables de la fontaine.

 

Place au bilan, pour effacer toutes les frustrations d’avant, pendant et d’après Can afin de reconstruire une sélection solide qui pourrait nous produire un football champagne comme aime le voir. Que chacun prenne sa place et assure valablement ses prérogatives, afin de devenir logiquement ce pays de sport et qui gagne; un slogan fréquemment utilisé par le chef de l’etat et le ministre des sports pour faire allusion à l’excellence et à la compétitivité.

 

Ulrich Corso SIMA Ella, correspondant (App) Gabon 

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