(Agence de presse panafricaine)-Débuté à Minvoul le 11 août, le festival culturel d’Oyem (FESCO) a pris le 13 août à Oyem après deux jours de manifestations dans une ambiance électrique.
Les populations du Woleu Ntem particulièrement celles de Minvoul et d’Oyem ont bénéficié des moments d’échanges culturels. Si à Minvoul les populations ont eu droit seulement à un concert populaire, par contre celle de la capitale septentrionale, ont eu droit à deux journées de plein effet culturel ; d’abord le 12 août avec les expositions, début de compétition de songo et une partie du Mvet. Le 13 août dernier jour de manifestation, les expositions se sont multipliées avec une très forte mobilisation  de l’art culinaire haoussa, une partie du Mvet, échanges entre les sages et les jeunes sur deux sujets à savoir ; la signification du retrait de deuil et ses composants, l’histoire sur l’arrivée des haoussa au Gabon particulièrement dans la province du Woleu Ntem. s’en est suivi la prestations artistes, finale du tournoi de songo, séance de dégustation et remise des récompenses au champion et au vice champion du tournoi de songo.
Une note de satisfaction pour le président du comité d’organisation Armis Owono Mve “Nous sommes très satisfaits par la réussite de Cette édition, je vous avoue que ça n’a pas été facile mais avec l’esprit de détermination et aussi avec l’impulsion des populations qui nous ont montré qu’elles avaient besoin de quelque chose de particulier par rapport à ce qui leurs est offert chaque vacances, c’est ce qui nous a poussé à la réussite. Nous sommes désolés pour la population d’Oyem qui émis le souhait d’étendre cette manifestation pour trois ou quatre jours. A ces populations, nous vous faisons rendez-vous l’année prochaine pour plus de jours de festivités. A déclaré Armis Owono Mve.
L’ethnie haoussa qui participait pour la première fois à ce festival, souhaite faire de cet événement annuel un carrefour de renforcement des liens surtout sur le plan culturel. �? C’est un immense plaisir pour nous les haoussa, c’est la première fois qu’on assiste à un évènement culturel où les fang et les haoussa sont conviés, c’est vraiment quelque chose d’historique. Nous espérons que cette belle initiative va se pérenniser et donner un souffle nouveau aux relations qui existent entre les fangs et les haoussa. A souligné un jeune haoussa.
Avant la fin d’année, le squelette de la formule de l’édition de 2023 sera présenté aux différents partenaires et aux autorités politiques, administratives, religieuses locales qui souhaiteraient que cet événement s’inscrit dans l’annuaire des activités annuelles de la province du Woleu-Ntem.
Ulrich Corso SIMA ELLA, correspondant (App) Gabon 

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