gabon
La vente des livres au sein des établissements scolaires, une escroquerie bien organisée

(Agence de presse panafricaine) -Le système de vente des livres et d’autres œuvres par les enseignants et les chefs d’établissement a pris un tour plus revendicatif, car les parents d’élèves à majorité moins nantis, ne supportent plus ce fait qu’ils qualifient d’escroqueries.

 

 

 

 

Au Gabon, à chaque rentrée scolaire dans les établissements secondaires, la liste des fournitures est dressée par chaque enseignant, dans cette liste on y trouve des livres et des romans. Le comble est que ces œuvres parfois non certifiées par la tutelle, sont exigées aux apprenants sont vendues aux apprenants à des prix exorbitants. Une situation que les parents d’élèves ont du mal à digérer. «l’escroquerie s’est installée dans les établissements pour s’enrichir sur le dos des parents d’élèves que nous sommes, on ne peut pas comprendre que dans un pays de droit, les individus vendent des fascicules montées de toute pièces dans les cybercafés ou prennent des romans ailleurs pour venir les vendre à des prix exorbitants sans être inquiétés, c’est très scandaleux». a déclaré Vincent Essono Mba, parent d’élève au Lycée Jean Hilaire Obame Eyeghe de Nzeng-Ayong.

 

 

 

 

Par contre, d’autres parents d’élèves jettent l’anathème  sur l’état qui n’approvisionne plus les bibliothèques des établissements scolaires. «Si on se fait escroquer par les professeurs, l’État a une part de responsabilité. Les bibliothèques des établissements de nos jours,  sont vides, les établissements qui comptent des milliers d’élèves manquent des imprimantes. Ayant constaté ce vide, certains enseignants se sont dit ‘’nous avons trouvé où manger ‘’. C’est triste cette situation. Si certains parents s’en sortent, ce n’est pas le cas pour la majorité qui peinent d’accord à payer les inscriptions et les uniformes scolaires à leurs progénitures par manque de moyens. Nous invitons les ministres chargés de l’éducation à nous venir en aide en ramenant certaines décisions prises par Séraphin Moundounga  à l’époque ministre de l’éducation nationale. Ces décisions (la non vente des uniformes scolaires au sein des établissements, la demande interdite de la rame de papier, l’inscription et la réinscription à 2000 francs et 2000  francs pour la coopérative, etc ) avaient  soulagé les parents d’élèves lambda» . a signifié Monique Mvou, parent d’élève au lycée Léon Mba. Si la règle commerciale n’est pas encore inscrite dans la loi de l’éducation nationale, alors il est souhaitable que les ministres chargés de l’éducation s’en saisissent de ce sujet qui ne relève pas de l’utopie afin d’éviter des frustrations que subissent plusieurs élèves.

 

 

 

Ulrich Corso Sima Ella,correspondant (App) Gabon

LEAVE A REPLY

Please enter your comment!
Please enter your name here