pain

(Agence de presse panafricaine) Consommer du pain dans le Grand Libreville devient un luxe pour la population lambda, depuis plus d’un mois, les épiceries se trouvant dans les quartiers ne vendent plus du pain à cause de l’augmentation du prix au niveau des boulangeries.

 

 

Le pain l’aliment le plus consommé au Gabon ne se vend plus chez les boutiquiers, après la sortie du gouvernement interdisant la vente d’une baguette à 150 francs sous peine d’amende, les propriétaires des boutiques ont tout simplement décidé de ne plus vendre du pain, impossible pour eux de ventre le pain au même prix acheté à la boulangerie. «Nous ne pouvons pas vendre le pain à 125 francs au quartier, alors que la boulangerie nous le vend au même prix, c’est aussi le devoir de l’État d’imposer le prix de vente aux boulangeries. Nous avons discuté avec les boulangers, ils nous disent qu’ils ont augmenté le prix à cause du prix de la farine qui a aussi grimpé». a déclaré un boutiquier.

 

 

 

Un véritable coup dur pour les populations lambda et surtout ceux qui habitent les coins reculés de la capitale gabonaise et ses environs. «C’est très difficile pour nous, nous sommes parents d’une famille nombreuse, au petit déjeuner, le pain est facile à suffire aux enfants. Depuis près d’un mois, nous passons des moments difficiles, surtout ceux qui habitent les bas quartiers comme nous, tu ne peux te lever le matin et parcourir les kilomètres pour se rendre à la boulangerie juste pour aller payer du pain, c’est impossible. Les boutiques sont notre raccourci d’approvisionnement. Que le gouvernement trouve une solution pour la normalisation de cette énième souffrance de trop , sinon on ne pourra pas s’en sortir». a confessé un père de famille résidant au quartier Akourename 2 dans la commune d’Owendo

 

 

L’augmentation du prix du pain vient s’ajouter à la turgescence des prix des autres produits de première nécessité. Les démentis et d’autres déclarations du gouvernement n’influencent guère les méthodes de filouterie pratiquées par les commerçants qui tiennent le bon bout, au grand désarroi de l’unique victime qui n’est que le citoyen lambda.

 

 

Ulrich Corso SIMA ELLA,correspondant (App) Gabon

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