(Agence de presse panafricaine)-Le parti démocratique gabonais (PDG) se réunira en congrès ordinaire du 23 au 24 décembre 2022, une occasion pour le parti au pouvoir de montrer la voie à suivre à ses militants pour les prochaines échéances.
Comme il est de coutume à la veille de chaque élection présidentielle, le PDG organise du 23 au 24 décembre un congrès ordinaire sur le thème : Renaissance pour un PDG uni et solidaire. Dans la province de l’Estuaire, comme dans d’autres localités du Gabon, les militants sont à pied d’œuvre pour la réussite de cette grande messe. Mais on relève la multiplication des coups bas, car c’est à travers ce congrès que les membres statutaires sont désignés et ce rendez-vous donne également droit au squelette de la gestion des prochaines échéances.
Informé de ce cafouillage à un mois de ce congrès, le secrétaire général de ce parti, Steeve Nzegho Dieko, essaie depuis quelques jours de jouer au pompier, une mission qui semble difficile pour le néo SG qualifié par plusieurs hiérarques et bases militantes d’être proche de certains militants membres du gouvernement qui hissent les manœuvres pour en découdre avec d’autres militants afin d’être au premier rang des décisions pour la gestion des élections et les investitures des candidats pour ce qui est des élections locales et législatives.
Ces actes certifient que les multiples appels à l’unité et à la cohésion prononcés par le secrétaire général du parti lors de sa tournée nationale appelée rentrée politique, ont été qu’un feu d’artifice dans un parti de masse en pleine mutation avec l’absorption de plusieurs partis politiques dont les militants se retrouvent isoler
Ulrich Corso SIMA ELLA, correspondant (App)
