(Agence de presse panafricaine)-La ligue nationale de football (LINAF) et l’organe de première instance (OPI) ont tenu en haleine les secrétaires généraux les clubs de D1 et D2 le 30 novembre 2022 afin d’expliquer à ces représentants de clubs les cahiers de charges exigés par la confédération africaine pour ouvrir droit à la participation aux compétitions nationales et continentales interclubs. Cette approche est l’une des recommandations des dernières assises sur le football.

 

 

Des dispositions réglementaires relatives à l’octroi des Licences (aux joueurs, aux staffs et aux Clubs) ainsi que les obligations contractuelles auxquelles sont normalement assujettis les différents Clubs de football. La commission s’est aussi entretenue avec les différents secrétaires généraux desdits Clubs sur d’autres questions connexes portant notamment sur leur restructuration et l’amélioration de leur visibilité.

 

 

Concernant la Licence des Clubs à proprement parler, il est à noter que toutes les associations nationales à l’instar de la fédération gabonaise de football et la ligue nationale de football sont soumis à respecter scrupuleusement les nouvelles dispositions adoptées par la Confédération Africaine de football depuis peu. Celles-ci visent à ce que, tout club engagé dans l’une ou l’autre de ses deux compétitions interclubs sera tenu, à défaut d’en posséder une, de remplir un cahier de charges minimales. Sur la base du règlement, il reviendra aux associations nationales de les valider et de les transmettre ensuite à la Confédération Africaine de Football. La finalité recherchée à travers ce processus étant d’offrir constamment un meilleur spectacle et de garantir davantage le football africain en rendant ce sport encore plus attractif pour les joueurs, le public et les personnes qui vivent et qui le font vivre.

 

 

Tous ces critères vont du volet sportif, infrastructures, administratifs, juridiques et financiers. Les clubs ont été sensibilisés, quant à répondre positivement à cette exigence, ils ont sollicité de l’OPI des séances de formation pour mieux s’imprégner des connaissances de remplissage des documents. Une doléance validée par l’organe de première instance et la Ligue National de football facilitateur de ce dossier. 

 

 

La procédure de la CAF pour l’octroi de Licence aux Clubs met en exergue en outre un souci de professionnalisation évident, car elle requiert désormais que l’on regarde plusieurs critères spécifiques en matière de diplômes et de formation du personnel des clubs ou dans les objectifs fixés en matière d’infrastructures et d’administration. Cette Licence et les critères qui y sont exigés aujourd’hui n’ont pas été créés dans le but de pénaliser les Clubs, mais bien de les accompagner vers une réelle transformation pour répondre aux besoins de l’opinion publique, rendre le football beaucoup plus séduisant dans chaque pays membre de la CAF et plus compétitif à l’international. �? Ces exigences sont un moyen pour la CAF et la FIFA de tirer les clubs amateurs vers le haut, car selon ces deux instances, tous les clubs de football ont le même statut “. A clarifié le président de l’OPI  

 

 

Selon les responsables de l’OPI, en adéquation à ces objectifs, les clubs bénéficieront d’une licence exceptionnelle pour cette saison pédagogique. À partir de la saison prochaine, seuls les Clubs remplissant, aux dates limites fixées, les critères figurant dans le règlement national validé et s’étant qualifiés sur la base de leurs résultats sportifs peuvent se voir octroyer une Licence en vue de participer aux compétitions nationales par la délivrance d’une licence OPI et une licence CAF pour les compétitions interclubs de la CAF.

 

Le président de la LINAF, Brice Mbika Djambou ,a invité les clubs membres de l’instance qu’il dirige à prendre avec aisance ce travail de l’OPI qui est un aubin pour faire sortir les clubs gabonais de la gestion nauséabonde l’un des freins de son développement. Soulignons par ailleurs que cette Licence est délivrée chaque saison sportive. Elle expire à la fin de la dernière saison pour laquelle elle a été émise. Elle peut aussi être révoquée durant la saison par les instances décisionnaires compétentes.

 

 

Les représentants de l’OPI effectueront une visite de travail dans les villes et stades ou se dérouleront les compétitions locales. En cas d’une qualification en coupe africaine, l’OPI pourrait constater qu’aucune réserve ne peut être émise par les émissaires de la CAF qui viendront superviser les sites avant de donner leur feu vert pour l’accueil des compétitions.

 

Ulrich Corso Sima Ella, correspondant (App) Gabon 

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