(Agence de presse panafricaine)-Le Comité Local de réinstallation pour la construction d’une route et bretelle d’accès au nouvel aéroport international Léon MBA de Libreville et les personnes affectées par le projet GSEZ-OLAM, ont fait une déclaration le samedi 22 octobre 2022 au quartier Alibadeng pour porter leur mécontentement.
 
La situation reste tendue entre les populations impactées par le projet de construction de la route de contournement de l’aéroport de Libreville et GSEZ – Olam. Ces populations dénoncent d’être marginalisées par le promoteur qui ne respectent pas les closes. ” venons ce jour porter à la connaissance de l’opinion nationale et internationale notre mécontentement sur les compensations, les indemnisations et la restauration du niveau de vie et les moyens de subsistance prévus par le promoteur GSEZ-OLAM.
Les personnes affectées par le projet (PAP) sont reparties ainsi qu’il suit :
• Les exploitants agricoles ;
• Les propriétaires des infrastructures et des parcelles résidants dans les quartiers Camp de Gaulle, Alibandeng, Akiliba et Okala-Mikolongo dans le 1er Arrondissement de la Commune de Libreville. En février 2021 sur convocation de Madame le Gouverneur de la Province de l’Estuaire qui nous informa de la construction de cette nouvelle route, plusieurs réunions se sont tenues pour la réalisation de ce projet.
Au cours de la réunion présidée par Madame le Gouverneur à l’auditorium du Ministère de l’Economie le 22 septembre 2022, nous avons sollicité officiellement le retour des résultats de nos réclamations sur la liste individuelle des biens recensés par le cabinet INSUCO ; ladite réclamation n’a jamais eu de suite favorable. Deux semaines plus tard, nous avions été invités pour les compensations sans que nous ne soyons édifiés sur les montants alloués à chacune des personnes impactées.
Le constat qui ressort des compensations est le suivant :
• Le choix d’une maison divisée en deux pour deux familles nombreuses encore non construites ;
• Les montants dérisoires des indemnisations en espèce avec la promesse d’une parcelle de 500 mètres carrés encore invisible.
L’appréciation de ces deux choix imposés par le promoteur (à prendre ou à laisser) aux personnes affectées par le projet est la suivante :
• La perte des locataires bien avant le relogement ou la compensation financière des propriétaires (depuis le mois d’août 2022) ;
• Le non-respect par le promoteur de la promesse du paiement de trois mois de loyers aux locataires qui n’ont reçu que 120 000 F CFA alloués à leur déménagement ;
• Les compensations financières imposées aux propriétaires après les deux évaluations faites par les agents de l’ANUTTC, du Ministère des Travaux Publics et de l’agriculture ne correspondent pas à la valeur réelle des infrastructures qui varient entre 1.400.000 F et 20.000.000 F selon la valeur de la maison et sans transparence “. A déclaré le porte-parole des
Gabon gsez-olam
Les populations furieuse
Ces populations qui pourtant avait très confiance au promoteur plus qu’à l’État, dénonce également d’être victimes de l’humanisme. “Nous, membres du Comité Local de réinstallation pour la construction d’une route avec bretelle d’accès au nouvel aéroport international Léon MBA de Libreville et les personnes affectées par le projet GSEZ-OLAM dénonçons avec la plus grande fermeté et énergies cette injustice, ce traitement dégradant et inhumain qui nous est réservé “. Elles appellent le président de la république à réagir face à cette triste situation.  nous sollicitons l’intervention urgente de Monsieur le Président de la République, Chef de l’Etat pour éteindre ce foyer de tension qui s’annonce et susceptible d’amener les populations à la violence ,l’intervention des bailleurs de fonds internationaux, car nous avons de sérieux doutes sur la sincérité du rapport financier définitif qui vous sera transmis. Un rapport alternatif des personnes affectées par le projet vous sera envoyé avec toutes les pièces justificatives en notre possession”. A conclu le porte-parole du collectif  Ces personnes se disent prêtes à se mobiliser pour défendre leurs droits si et seulement si le promoteur ne change guère de langage.
By Hermine Yeye pour (App)
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