(Agence de presse panafricaine)-Demi de ses fonctions de vice-président en mai 2019, d’une manière désastreuse. Le fondateur du Parti Social Démocrate (PSD) Pierre Claver Manganga Moussavou, semble devenir un élément dérangeant pour le pouvoir en place.

Pierre Claver Manganga est l’une des personnalités ayant géré le Gabon pendant la période post maladive du président Ali Bongo. Cette période assez sensible où il y a eu plusieurs faits marquants, a probablement permis au président du PSD de rentrer dans les profonds de la présidence de la république. Auparavant critiqué par ses amis de l’opposition, comme étant complice avec ceux qui mettaient sous clef la question sur le bulletin sanitaire du président , sollicité par l’opposition afin de prouver l’incapacité du président de continuer à diriger le pays au sortir de son AVC le 28 octobre 2018. 

L’affaire kevazingo utilisée comme prétexte pour l’enlever du poste de vice-président, n’aie pas encore été digéré, s’ajoute l’éviction de son fils du gouvernement et pourtant beau fils de la famille Bongo, a aiguillonné Pierre CLaver Manganga Moussavou à être réactif ces derniers mois envers les gouvernants. Cette déclaration dans un meeting politique :“Si le pouvoir continue, je vais tout dire “.  À fait réagir la présidence de la république à travers son porte-parole, et le parti démocratique gabonais.

 

Les différentes interventions de ses alliés d’hier après cette déclaration, n’ont pas freiné ses ardeurs. De jour en jour, l’homme devient tenace et indubitable. Selon une source proche de la présidence, Manganga Moussavou aurait été blâmé par le bord de mer sur ces propos jugés violents qui brouillent le camp d’en face. Ceci conforte de croire aux propos durs du président du PSG qui ne cesse de répéter à avoir des choses à dire concernant le pouvoir et qu’il ne souhaite pas pour l’instant y étaler. 

Pour ses amis de l’opposition, les interventions de l’ex vice-président sont tout simplement un arbre qui cache la forêt. Pour eux, Pierre Claver Manganga exprime son irritation envers le pouvoir en place. 
Si cette transigeance verbale perdure jusqu’en 2023, Manganga Moussavou risquerait d’être  l‘élément gênant de l’élection présidentielle. 
ULRICH CORSO SIMA ELLA, CORRESPONDANT App Gabon 

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