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Nommé au conseil national de la démocratie depuis 2017, Séraphin Ndaot ne fait plus les affaires

(Agence de presse panafricaine) -Nommé au conseil national de la démocratie depuis 2017, Séraphin Ndaot ne fait plus les affaires, plusieurs responsables des partis politiques de la majorité et de l’opposition auraient saisi le chef de l’État Ali Bongo Ondimba. Pour eux, le statut politique du Parti pour le Développement et la Solidarité sociale (PDS) dans le paysage politique gabonais ne permet plus à cet avocat de profession d’être à la tête d’une institution comme le conseil national de la démocratie.

 

 

 

 

Si les raisons sont diverses, la principale est que la majorité de ces partis qui solliciterait le départ de cet homme fort de Port-Gentil, blairent que son parti ne disposant d’élus nationaux, il ne devrait pas être à la tête de cette institution. Cet argument, très ressorti par les responsables politiques songerait  Ali Bongo qui élaborerait  des grands altérations au sein de la haute administration gabonaise pour les prochains jours. Séraphin Ndaot Rembogo, par cette pression sacrifierait soit sa fonction au CND, soit celle de sa fille au gouvernement qui ne s’est pas désarmée et compte désormais sur ses propres racines tissées avec la famille présidentielle.

 

 

Plusieurs noms circulent pour ce fauteuil qu’occupe le président du PDS et les hypothèses  sont nombreuses si l’on se réfère aux dernières informations de ces derniers jours notamment le rapprochement de Jean Eyeghe Ndong dans la majorité présidentielle qui vient broyer les calculs de certain qui viserait la vice-présidence de la république. Michel Manga, président d’héritage et modernité, pourrait quitter le gouvernement et pour le CND afin de bien jouer le jeu politique. Nicole Assele envoie le bon signal politique,  saura gérer la majorité, dans la complexité. Le CLR s’appuie sur son histoire au sein de la majorité présidentielle.

 

Pierre Claver Maganga Moussavou ne baisse pas les bras, il mise sur sa femme Albertine Moussavou réputée par son éloquence politique. Le PSD fait partie des mouvements politiques qui pensent à la redynamisation de cette institution, pour en faire une véritable vivrière pour la bonne marche de la démocratie au Gabon Jean Eyeghe dont certains voient déjà à la vice-présidence de la république n’est pas loin du circuit. L’ancien premier ministre qui pour l’instant n’est dans aucun parti politique pourrait être gracié par Ali Bongo en le nommant président du CND. René Ndemezo Obiang, actuel patron du CESE, qui vient d’intégrer le PDG multiplie les interviews et les apparitions dans les médias. Une médiatisation qui est jugée excessive au sein de la classe politique. Pourrait chuter du CES au CND, l’homme a une renommée fulgurante pour la gestion des questions politiques.

 

Guy Nzouba Ndema, président Les Démocrates (LD). Son parti est la deuxième force politique derrière le PDG et la première force politique de l’opposition gabonaise avec trois sénateurs et sept députés. L’ancien président de l’Assemblée nationale durant dix-neuf ans, pense qu’il a le droit d’être dans la gestion des institutions politiques comme le CND pour donner de la valeur à cette entité. Séraphin Ndaot-Rembogo, n’a cependant pas  dit son dernier mot. Son possible départ du CND  lui procurerait plus, pourquoi pas cette fonction de vice-président de la république qui affole la classe politique gabonaise ces derniers temps. Retraçons que depuis sa création en 1996, le conseil national de la démocratie a toujours été dirigé  soit par un responsable d’un parti de la majorité présidentielle soit par celui de l’opposition modérée.

 

 

 

Ulrich Corso Sima Ella,correspondant (App) Gabon

 

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