(Agence de presse panafricaine) Le président de la commission médicale et lutte antidopage de la FEGAFOOT, le docteur Cyrille Mouyopa, était en conférence de presse le mardi 07 décembre 2021 pour donner les éclaircissements suite aux déclarations en conférence du président de l’ANFPG et ancien joueur des panthères du Gabon Rémy Ebanega, qui ont fait couler beaucoup d’encre et de salive.

 

 

 

Lors de la conférence de presse tenue le lundi 15 novembre 2021 par l’association nationale des footballeurs professionnels du Gabon, l’ancien défenseur de l’équipe nationale du Gabon Remy Ebanega, avait déclarée ; ‘’  Lors de la Can Co organisée avec la Guinée Equatoriale, alors  j’étais blessé et que le coach avait tellement besoin de moi, le docteur Mouyopa m’a fait signé un engagement pour rejeter toute responsabilité de la fédération et du ministère s’il s’avère que je meurs sur le terrain et que ma famille ne devait en aucun cas être indemnisé. J’ai joué plusieurs matchs sous injection tout simplement parce que le sélectionneur avait besoin de moi. C’est triste, t’attendre ceux qui n’ont jamais mis leurs vies en jeu pour ce pays venir parler de patriotisme ‘’.

 

 

 

Selon le docteur Mouyopa, ces propos de Rémy ont été récupérés et traduits autrement par certains compatriotes mal intentionnés, touchant ainsi à son intégrité. C’est dans cette optique qu’il a trouvé nécessaire de tenir une conférence de presse pour élucider l’opinion nationale et internationale sur ce qui s’était passé réellement en 2012, en commençant par  l’origine de la blessure de Rémy Ebanga. « Nous étions à une séance d’entraînement au stade omnisport président Bongo, qui à l’époque avait la meilleure pelouse du Gabon. Au cours de cette séance, Daniel Cousin, attaquant, est entré en collision avec Rémy Ebanega, défenseur. Une violence collision qui a entraîné une perte de connaissance initiale a Ebanega, aussitôt transporté à l’hôpital d’instruction des armées Omar Bongo Ondimba, après stabilisation par l’équipe médical  surplace au stade. Heureusement pour nous,  nous commencions à appliquer les directives de la CAF/FIFA qui commandaient que toutes les séances d’entrainements des équipes nationales soient couvertes par une ambulance médicalisée. Une fois à l’hôpital, le bilan réalisé montrait un traumatisme thoracique avec trois côtes fêlées. Devant ce tableau clinique, le staff médical, après avis de l’équipe médical de l’hôpital militaire, décide de reposer Rémy Ebanega pour quelques jours, le privant du match qui suivait.

 

 

 

Pour ce qui concerne la décharge signée par Remy, le docteur Mouyopa s’est expliqué. «La veille du match. Rémy Ebanega, voulant absolument faire partie de l’équipe, nous exprima sa ferme volonté de jouer. Face à la réalité des faits cliniques, le staff médical ne pouvait accéder à cette demande et le compromis qui s’imposait, comme en pareille circonstance de refus d’observer une prescription médicale, était que Rémy signa une décharge. Cette décharge ne concernait que la responsabilité du staff médical, et non des autorités fédérales ou politiques. » Le docteur Cyrille Mouyopa, n’a pas manqué d’exprimer sa ferme volonté de porter plainte non pas à Rémy mais plutôt à tous ceux qui ont fait de la récupération et de désinformation à travers les réseaux sociaux sur les propos de Rémy Ebanega que l’ancien médecin de l’équipe nationale  qualifie d’émotionnel.

 

 

Ulrich Corso Ulrich Sima Ella, correspondant (App) Gabon 

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