(Agence de presse panafricaine)-Coup de tonnerre au sein du gouvernement gabonais, la première ministre dans une déclaration médiatisé hier lundi a annoncé la dissolution du ministère des travaux publics, l’un des plus grand ministère  et a également annoncé le lancement du concours de l’environnement la plus propre, une manière d’inviter les populations à participer à la lutte contre l’insalubrité.
La dissolution du ministère des travaux publics divise l’opinion nationale, si la cheffe du gouvernement a parlé d’incompétence par contre certains  politologues voient en cette décision un signe d’agacement par les malentendus qui règnent au sein de cette équipe gouvernementale. “Cette sortie d’hier de Rose Christiane Ossouka n’est pas sage politiquement parlant. Elle prouve à suffisance que le torchon brûle au sein du gouvernement, l’argumentaire utilisé pour dissoudre ce ministère ne tient pas, sinon tout le gouvernement sera appelé à la démission“. A relevé Guy François Mabiala professeur en droit dans une université française.
Ce ministère  depuis des année a été déplumeé de ces prérogatives, en  créant l’ANGT, ensuite l’ANGT  devenue quelques années plus tard  l’ANGTI toutes rattachées directement à la présidence de la République. La  dissolution  sans explications de ces entités qui ont géré plusieurs milliards, n’a fait l’objet d’aucun bilan. Jusqu’a présent, le ministère des travaux publics fonctionne en tant qu’exécutant.
pendant que les mairies attendent cette subvention qui leurs a été extrait depuis bientôt dix ans, Rose Christiane OssoukaRaponda compte régler le problème d’ insalubrité à travers un concours du meilleur arrondissement également annoncé  afin de panser la difficulté sur la gestion des ordures que font face la majorité des communes gabonaise. Dans un pays où la loi sur la décentralisation n’est pas appliquée,  difficile de cerner les véritables acteurs qui seront concernés pour rendre les arrondissements propres, sachant que les mairies de ces circonscriptions communales n’ont aucun pouvoir.  En cas d’implication des associations , ou trouveront-elles les moyens et en cas de succès comment cette somme de cinq cent millions  francs CFA sera-t-elle gérée et à quoi servira-telle concrètement ?.
Ulrich Corso Sima Ella, correspondant (App) Gabon 

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