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hôpital régional d'Oyem

(Agence de presse panafricaine) -Le personnel soignant de l’hôpital régional d’Oyem est remonté  suite à une note de service écrite par le directeur de cette structure hospitalière, Prosper Abessolo Mengue, dénonçant les abus du personnel soignant envers les patients, les accusations rejetées  par le personnel créant ainsi un climat délétère .

 

 

 

Après les multiples plaintes des patients sur les présumés actes d’escroquerie et du vol des médicaments dont ils disent être victimes, le directeur de l’hôpital régional d’Oyem communément appelé hôpital canadien Prosper Abessolo Mengue a dont décidé de mettre les gardes boues, c’est ainsi dans une note de service, il a appelé le personne à faire preuve de professionnalisme et d’abandonner ces pratiques qui ternissent l’image de cette structure. «Les patients se plaignent dans les quartiers et ses informations me reviennent, c’est ainsi que j’ai décidé de faire une note de service pour condamner ces pratiques et menacer de sanctionner les indélicats. Il faut avouer que, pour l’instant, nous n’avons aucune preuve matérielle. J’invite les populations à apporter les preuves pour que ce sujet soit soigneusement traité». A expliqué le directeur.

 

 

Une patiente réaffirme ces pratiques a l’hôpital d’Oyem : «je me suis rendue à l’hôpital aux environs de 20h car je ressentais une montée de tension, on m’a reçu dans le service des urgences. Pour mes premiers soins, j’ai dû débourser près de 50.000 francs cfa auprès d’un infirmier pour avoir des produits et le matin, ceux qui étaient de garde m’ont demandé de payer 10.000 frs sans aucune facture».

 

 

Les accusations sont totalement rejetées par le personnel soignant. «Nous ne sommes pas des escrocs comme on nous l’accuse ,Il ressort que le CHRO  connaît un véritable problème de gestion ,malgré les efforts et moyens financiers mise à la disposition de la Direction, pour ce qui est des solubles et autres accessoires  qui font le centre de  notre action sur l’homme, Il n’y a rien que la direction met de façon à faciliter les soins même l’Oxygène en manque au CHRO . Lorsqu’elle peut, c’est toujours des produits de contrefaçon qui sont achetés sans associer les techniciens que nous sommes, ce fait qui prouve que nos états de besoins sont bafoués. Nous reconnaissons la vente de certains produits achetés  par nous-mêmes pour les opérations des patients, nous sommes aptes à mettre fin à cela si la Direction du CHRO tourne ses objectifs vers les priorités comme l’achat des produits (stencils, solubles, fils, Oxygène etc). Nous sommes agents de l’Etat et nous devons servir avec amour cette patrie pour le bien de nos populations». A conclu le personnel soignant

 

 

Pour le directeur il n’existe aucun bras de faire entre la direction et le personnel, juste une mise en garde. Ce phénomène dénoncé pour l’instant sans preuve par les populations  de la commune d’Oyem et qui divise la direction de cet hôpital à son personnel, est dévoilé dans la majorité des structures hospitalières du Gabon qui ne parviennent plus à s’occuper des premiers soins des patients provoquant ainsi un commerce interne revêtir  dans les hôpitaux.

 

 

Ulrich Corso Sima Ella,correspondant (App) Gabon

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