Le gouvernement veut constituer une réserve stratégique pour le gaz butane
Le gouvernement rwandais a manifesté la grande intention de constituer une réserve stratégique de gaz butane pour se protéger d’une éventuelle pénurie ou hausse des prix dans le pays. L’information a été rendue publique par un journal en ligne, qui fait parler Oreste Niyonsaba, directeur du gaz butane et de l’utilisation du biogaz à l’Energy Development Corporation Limited (EDCL), l’une des sociétés publiques en charge du secteur énergétique. Pour ce responsable, «les réserves proposées permettront de répondre à la demande croissante du gaz de cuisson. Et pourront contenir l’offre toujours croissante au Rwanda», a-t-il déclaré.
Etude de faisabilité
Dans cette perspective donc, «une première étude de faisabilité devrait être réalisée au cours de l’exercice 2019-2020 afin de déterminer la demande dans tout le pays.», apprend-on. L’objectif étant «d’évaluer la demande dans les années 2021 à 2024.» Une autre étude sera, par la suite, immédiatement reconduite pour la demande ultérieure, a laissé entre les responsables locaux.
Evoquant les objectifs spécifique, il a été établi que: «L’un des principaux axes de la mesure est de satisfaire la demande pendant au moins trois mois en cas de pénurie et de favoriser le développement de l’utilisation du gaz afin de préserver la nature», explique-t-on.
Pour le gouvernement rwandais, il est question dans cette démarche d’envisager la possibilité d’un partenariat public-privé pour la gestion des installations. «Une fois achevées, les installations pourraient être opérées par des opérateurs privés.», nous précise-t-on.
Il faut bien le noter. Au Rwanda, seulement 1,1 % des ménages ruraux utilisent le gaz pour cuisiner. En valeur estimative, cela signifie clairement que «sur 2 708 000 ménages estimés au Rwanda, quelques 135 400 utilisent du gaz de cuisson.»
Des chiffres approuvés par le programme septennal du Gouvernement pour qui, «le nombre de Rwandais utilisant le bois comme source d’énergie sera ramené de 83,3 % actuellement à 42 %, d’ici à 2024», expliquent les responsables.
Y allant alors, l’on parle d’une première étude de faisabilité qui devrait être réalisée, à cet effet, au cours de l’exercice 2019-2020 afin de déterminer la demande dans l’ensemble du pays. L’objectif visé ici est d’évaluer la demande dans les années 2021 à 2024.
Elise Murielle Seh