(Agence de presse panafricaine) -En Guinée, une délégation de la Cédéao s’est déplacée à Conakry pour servir de médiateur après le coup d’état du 5 septembre.

Le lieutenant-Colonel Mamady Doumbouya, chef des putschistes s’est déplacé à l’hôtel Riviera de la capitale guinéenne afin de la rencontrer dans l’optique de lever la suspension de ce pays des instances sous régionales annoncée par la Cedéao dont l’Union africaine a emboîté le pas vendredi dernier via son compte Twitter. Une décision qui vient s’ajouter à la sanction de la Communauté des états d’Afrique de l’Ouest qui a aussi interrompu l’adhésion du pays ce mercredi.

Restauration de l’état de droit en toile de fond

Une pression diplomatique sur les épaules des militaires qui se confirme avec cette visite des émissaires de l’organisation ouest-africaine qui ont atterri à Conakry vendredi. Dans le même temps la diaspora de ce pays dispersée de par le monde exige des élections libres et transparentes pour restaurer la démocratie et l’état de droit dans ce pays du reste desservi par des conditions socioéconomiques plutôt désastreuses en dépit du renchérissement du cours de la bauxite qui constitue son principal produit d’exportation. Composée de Jean-Claude Kassi Brou, président de la commission de la Cédéao ainsi que des ministres des affaires étrangères nigérian, ghanéen, burkinabé et togolais, cette délégation a rencontré un des membres de la junte, le colonel Bella Samoura.

Les membres de la mission ont affirmé avoir vu le président Alpha Condé au quartier général de la junte. Le président de la Commission de la Cédéao, Jean-Claude Kassi Brou, a déclaré aux journalistes : “le président Alpha Condé va bien”.