Le stade de l’amitié sino – gabonaise en délabrement avancé – Agence de presse panafricaine

Le stade de l’amitié sino – gabonaise en délabrement avancé

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(Agence de Presse Panafricaine) Construit en 2011 pour abriter les Coupes d’Afrique des Nations de Football (CAN) de 2012 et 2017, le stade de l’amitié sino – gabonaise, d’une capacité de 40 mille places, véritable joyau architectural tombé en désuétude depuis la dissolution de l’Agence Nationale de Gestion des Infrastructures Sportives et Culturelles (ANAGEISC) et de la Commission Nationale d’Organisation et de Gestion des Evènements et Manifestations à Caractère National et International (CNOGEMCNI), à la grande désolation des Gabonais qui s’interrogent.

Plus grand stade du pays, ce gigantesque théâtre du football construit grâce à la coopération sino – gabonaise qui a englobé plusieurs milliards  de Francs CFA se trouve aujourd’hui dans un état de décrépitude depuis qu’il est livré à lui – même, c’est-à-dire abandonné.

le stade

Les installations exposées à la merci des vandales sautent les unes après les autres. Le stade non sécurisé voit ses dalles sur lesquelles sont posées les chaises  partir parfois sous l’effet des grandes pluies où de l’érosion. Ce spectacle choquant qui n’est pas passé inaperçu a poussé récemment le Ministre des Sports à trouver une solution rapide. C’est donc pour parer au plus pressant que Franck Nguéma, l’actuel ministre des Sports, blessé dans son amour propre a fait nettoyé à la manière quelconque l’air de jeu qui ressemblait déjà à un champ d’expérimentation pour hérissons.

Le stade de l’amitié sino – gabonais n’est pas la seule infrastructure à être plongée dans cet état alarmant. Tout juste après la dernière CAN 2017, le nouveau stade d’Oyem dans le chef lieu de la province du Woleu – Ntem, construit en plein milieu de la forêt équatoriale, a été le premier chef d’œuvre a être rangé dans les oubliettes de la tutelle en charge du sport au Gabon. L’état actuel du stade de l’amitié n’est que la suite logique des autres infrastructures (stades d’entrainements, hôtels…) qui croupissent déjà.

Le Fonds National de Développement du Sport et de la Culture (FNDSC), créé récemment pour gérer toutes ces infrastructures hérite d’un dossier lourd à gérer.

Par Yorick KOMBILA MANFOUMBY (APP)  


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