pessah le passage de l'esclavage à la liberté
S.E Daniel KEDEM, depuis Jérusalem

Shalom,

(Agence de presse panafricaine) -Cette année, notre fête de Pessah (Pâque) a été différente. L’année dernière, nous l’avons fêtée à travers Zoom, seuls, sans les enfants et petits-enfants. Que c’était triste ! Pessah est la fête familiale, où nous lisons, avant le repas, l’histoire de notre peuple, sa sortie d’Égypte, sa traversée du désert, son arrivée à la terre promise, sa terre, Canaan. Le passage de l’esclavage à la liberté.

Toute cette année, nous étions confinés, pas de sortie, pas de visites, pas de rencontres, nous étions isolés. Cela nous a rappelé les dix (10) plaies infligées au peuple qui subordonne un autre peuple. Une nouvelle plaie (Covid) s’est abattue sur nous. Lorsque nous lisons cette histoire, nous nous posons une question : “pourquoi cette  nuit est différente des autres ? “La réponse est simple, cette nuit-là, nous sommes libres.

Nous disons aussi qu’il faut que chacun parle de sa traversée du désert, et plus on en parle, plus c’est béni. Chaque individu, chaque peuple, chaque pays a sa traversée du désert. L’important c’est faire tout pour voir la lumière au bout du tunnel. Pessah, c’est aussi la fête du printemps, le renouveau de la nature, nous passons de l’hiver froid et pluvieux, à l’été chaud et sec.

Pessah est aussi la volonté de surmonter les obstacles, continuer son chemin, pour arriver à son but, la liberté, le libre choix, toujours dans le respect de l’autre. C’est pour cela que nous disons tous les matins en nous levant : “N’oublie pas que tu as été esclave.” Nous terminons la lecture de l’histoire de la sortie d’Egypte par un vœu : “L’année prochaine  à Jérusalem.” Une vision.

Bonne et heureuse fête, Hag Sameakh.
S.E Daniel KEDEM, depuis Jérusalem

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