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Parc National de Kahuzi Biega
(Agence de presse panafricaine) Le Parc National de Kahuzi Biega PNKB a subit durant près de 2 ans, une déforestation de plus de 300 hectares. Cet acte commis par des peuples autochtones Pygmées qui, en revendiquant leur droit, se sont accaparés ici des vastes étendues où ils n’ont pas hésité de s’en prendre contre la  faune et flore du parc. Ce qui est aujourd’hui vu par nombreux citoyens comme un crime grave contre l’environnement.
Ce parc proclamé “patrimoine mondial” par l’UNESCO, se situe principalement dans la province du Sud-kivu, s’étend partiellement au Nord-Kivu et au Maniema toutes des provinces de la République Démocratique du Congo. Sa biodiversité  est importante étant  constituée majoritairement par les gorilles de montagne et les chimpanzés. Sa flore étant dominée par les bambous. Jadis une forêt hébergeant des animaux, les Peuples Autochtones pygmées y vivaient car ce fut leur milieu naturel. Ceux ci étaient en suite obligés d’abandonner cet espace lors de la transformation de ceci en Parc National par Mr DESCRYVER de Nationalité Belge en 1970. Aussitôt refoulés de la forêt Kahuzi, les peuples autochtones PA se seraient réfugiés dans plusieurs localités environnantes ; à Kalehe, Kabare, Idjwi en province du Sud-kivu ainsi qu’à Minova au Nord-Kivu où ils étaient mêlés à d’autres tribus de la place. Dès lors ils commençaient à connaître des vies incertaines car leurs activités Cueillette, chasse, pêche, …au sein du parc leurs étaient interdites , prises pour braconnage punissable par la loi régissant la conservation de la Nature.
Malgré des assistances leur apportées par des organisations humanitaires, ces PA compatriotes Congolais n’ont pas pu tenir à la vie leur imposée. Voulant se libérer de la peine, ceux-ci initiaient des actions pour exiger le respect de leurs droits tel que leur fut promis par le gouvernement Congolais et l’Institut Congolais pour la Conservation de la Nature ICCN à dater de 1970. En 2018 les PA, pour manifester leur mécontentement, ont occupé par force certains coins du PNKB où ils abattaient des arbres pour la production de braises pour la cuisson de nourriture , production de planches pour la construction qu’ils vendaient en au reste de  populations pour une somme d’argent. Ils promettes de ne jamais sortir du parc aussi longtemps que des indemnités ne leurs soient données par le gouvernement. Plusieurs négociations étaient intervenues en vain. A chaque rencontre entre PA et écogardes il y avaient mort d’hommes de deux côtés.
En 2020 à l’issue de réconciliation entre partie prenantes, les Pygmées sorti du PNKB et attendent jusqu’à présent l’accomplissement de leurs promesses. Environ 300 hectares ont été déforestés  par le PA à l’intervalle de 2ans. ” Je ne pense pas que ça soit fini, je crois pas! Car même si nous échouons  la lutte, nos fils et petits fils la reprendront jusqu’à ce que justice nous soit rendue. Toutes ces années nous vivions comme des réfugiés dans ce pays pourtant le Congo est pour nous tous” a tonné un PA rencontré à plus ou moins 30 km de la ville de Bukavu, signifiant qu’ils reviendraient prochainement au parc au cas où leurs doléances trainent d’être prises en compte. Ainsi, jusqu’à ce jour il y aurait à Kalehe d’autres pygmées au Parc qui y exercent clandestinement. A en croire nos sources, le PNKB pourtant patrimoine mondial a subit un véritable sabotage dont seraient conséquents l’humanité en général, les  peuples Congolais en particulier.” pour la première fois le PNKB venait de connaitre une situation lacrymogène beaucoup plus un sabotage . C’est vrai que le PA devraient réclamer leurs droits mais cela serait sans recourir à la déforestation car le parc nous facilitent ensemble la vie. Je suis un riverain du parc, je pleure du fond du cœur. Vraiment il faudrait que les auteurs répondent à ses actes devant la justice” S’indigne un riverain du PNKB. D’autres estiment que cette déforestation est un crime contre l’environnement qui ferait objet de poursuite judiciaire ; “C’est pire ,c’est contre notre existence . Aux  organisations environnementales de vouloir s’en prendre contre cet acte combien ignoble moyennant de poursuites judiciaires aux PA car la déforestation est un crime contre la nature. Ce ci pour éviter que ça se répète prochainement. Notre climat est mis en doute, haut risque de sécheresse” a indiqué un citoyen congolais au micro de votre journaliste.
Parc National de Kahuzi Biega
Parc National de Kahuzi Biega
A ce sujet, un responsable d’un Comité Local de Développement (CLD) cite certains inconvénients conséquence de la déforestation; “ c’est déplorable cet acte à en voir les conséquences. C’est vrai en tant que riverains du PNKB ne gagnons rien de ses responsables, n’en déplaise, le parc lui seul nous offre trop pour notre survie, il est source d’oxygène que  nous respirons ailleurs comme ici. Il est nécessaire pour notre vie, la vie de nos animaux et celle de nos plantes. Il stabilise également des saisons favorables à nos cultures. Avec 300 hectares détruits, des surprises désagréables guette nt  notre avenir car nous risquerons ne plus avoir des pluies. Toute fois le gouvernement doit subvenir tôt aux besoins de PA afin de nous épargner d’assister prochainement à ce scénario“. Signalons que Les responsables du PNKB investissent tout effort pour limiter des  dégâts. Ils  ont procédé depuis des mois déjà au reboisement des espaces dévastés pendant l’occupation d’une partie du parc par les Peuples Autochtones Pygmées.
 Salomon Mubasi (cp) pour  (App) RDC

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