(Agence de presse panafricaine)-L’ex-directeur général de la police nationale, le général Haroun Tirgo, après avoir refusé de cautionner les massacres du 20 octobre dernier au Tchad, est jeté dans la gueule des loups qui constituent des dossiers dans cette phase préliminaire d’enquête internationale. Des sources de N’Djaména confient que le gouvernement de Transition cherche vaille que vaille à lui faire porter le chapeau de ces massacres.

 

 

 

Connu pour son franc-parler et sa probité morale, Haroun Tirgo est désormais une bête à abattre. Dans un passé récent, alors que le Conseil Militaire de Transition prenait de force le pouvoir au Tchad, celui qui fut le commissaire à l’intérieur et à la sécurité du Mouvement Patriotique du Salut (MPS)

 

 

lors du congrès de Bamina, avait craché son venin en ces termes: « Nous vous informons que plus jamais les choses se feront comme ce fut le cas par le passé. Nous sommes sidérés et frustrés par rapport à ce manque de considération à notre égard. Par ailleurs nous vous rappelons que le parti MPS n’est pas un héritage destiné à un groupe de donneurs de leçons pour écarter les principaux pionniers qui en sont entre-temps servi des cailloux comme oreillers ». Ironie du sort, cette litanie n’est pas du goût des fossoyeurs du Tchad qui lui en veulent sérieusement.

Jean-François Hiac pour (App) Paris 

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