tchad
Éric Ngarlem Toldé Journaliste

(Agence de presse panafricaine) -Dans cet article ci-dessous, qui a l’allure d’une mise en garde, notre confrère Eric Ngarlem Toldé, fait comprendre péremptoirement que le président national de l’Union nationale pour le développement et le renouveau (UNDR), Saleh Kebzabo, a troqué sa conscience, depuis la nuit des temps, contre des liasses de banque de Déby Itno pour cautionner l’arbitraire.

 

 

 

Kebzabo doit payer ses KARMA

 

 

Depuis 1996, Saleh s’est illustré dans le Landerneau politique par des jeux troubles qui ont toujours mis à mal la cohésion de l’opposition démocratique. Peut-il nier qu’il s’est associé au président Idriss Déby pour déposer plainte contre Ngarlejy Yorongar, pour le faire emprisonner pendant 08 mois en 1998 ? En prison, Yoro avait échappé à cinq tentatives d’assassinat. Vrai ou faux ? En 2001, il a incendié tous les procès-verbaux de la présidentielle gardés à son domicile alors que ces PV constituaient la preuve de la victoire de Yorongar au 1er tour. L’ensemble des candidats de l’opposition avait décidé de garder lesdits PV à son domicile pour les exhiber à la communauté internationale. Yorongar en a fait une démonstration cohérente sur la toile mondiale. Lui et ses chiots l’ont-ils contesté sur un seul point ? Non.

 

 

 

Quel jeu Saleh n’a-t-il pas fait à l’opposition en 1996 en faisant un revirement à 90° pour soutenir Idriss Déby ? Que Saleh se calme. Pour la gouverne de ceux qui le supportent, Saleh n’est pas un adepte de l’unité nationale. Lors des campagnes pour le 2ème des élections présidentielles de 1996, Saleh Kebzabo a mené une campagne de haine contre Kamougué et tous les ressortissants du Moyen Chari qu’il nomme « Sara ». C’est en public qu’il a vociféré en disant : « nous Banana, avons-nous encore le droit à l’erreur en aidant les Sara à prendre le pouvoir ? Souvenez-vous de ce qu’ils nous ont fait durant leurs 19 années de règne ? Combien de fils du Mayo-Kebbi ont obtenu des bourses ? Avez-vous oublié qu’ils avaient fermé les écoles de notre région ? Nassour Gulengdouksia Ouaïdou  et les autres ont été sauvagement réprimés lorsqu’ils ont tenté de  réclamer la place  des diplômés Banana. Ils nous traitent de sous hommes. Et ça ils ne s’en cachent pas. Il n’y a que leurs filles qui nous aiment. C’est pour toutes ces raisons que nous croyons au sein de l’UNDR qu’il faut soutenir Idriss Deby pour préserver la dignité de l’homme Banana». C’est suite à ces propos que des cadres ressortissants du Moyen Chari, parmi lesquels feu Simon Pierre Beasngar ont jeté l’éponge pour regagner le MPS. Un homme politique de cet acabit a-t-il le droit de faire ombrage aux jeunes étoiles montantes qui veulent faire leur preuve ? La réponse est non. Ce qui lui arrive est le fruit de tout le mal qu’il a fait à ce pays. Il est désormais débusqué par ses compagnons de lutte. Pourquoi ses compagnons Gali Gata Ngoté, Salibou Garba, Mbaïmon Guedmbaye Brice, Laoukein Kourayo Médard lui ont faussé compagnie ? Ce n’est pas fortuit. Peu avant son décès, Djimrangar Dadnadji lui a tourné dos. S’il y a quelqu’un qui a fait refroidir les contestations postélectorales de 2016, c’est bien lui. C’est lui qui a fait échouer la mise en place du gouvernement du SALUT PUBLIC. Ses camarades l’ont d’ailleurs dénoncé.

 

 

 

Rien ne doit étonner les Tchadiens quand Kebzabo joue à la volte-face avec l’Alliance Victoire. Il y a quelques mois, il était aux côtés du président de l’Assemblée nationale Haroun Kabadi pour aller notifier le titre de Maréchal octroyé par l’assemblée à Déby. Il a fait la photo de famille avec eux et a fini par féliciter le président de la République. Le soir, il publie un communiqué pour dire que s’il savait que c’était pour ça qu’on l’a trainé à la présidence, il allait refuser. Quelle insulte à l’intelligence humaine ? C’est à partir de là qu’il faut comprendre la supercherie de cet homme qui reçoit constamment des mallettes pleines de son ami Déby et tente de se passer pour un saint. Cette année est consacrée à sa chute politique et il doit assumer. L’heure du renouvellement de la classe politique a sonné. Il doit passer la main au professeur Avocksouma Djona. Les Moussey de Gounou-Gaya réclament d’ailleurs leur parti qui a permis à Kebzabo et sa jeune compagne d’asseoir un empire financier incontestable. Comme Deby, il doit quitter avant que les choses ne le quittent. A l’instant où nous écrivons ces lignes, des sources indépendantes informent que des historiens rompus s’attèlent à reconstituer les circonstances du décès du docteur Outel Bono assassiné en France. Beaucoup de gens voient l’ombre de Saleh dans cette affaire. Wait and see !

 

 

 

 

 

source : App

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