(Agence de presse panafricaine) -Dans la nuit du 21 au 22 janvier en cours, les populations du 7e arrondissement de la capitale Ndjamena ont été surprises par un feu nourri émanant du parking de leur mairie. Et malgré des appels incessants adressés aux pompiers et autres autorités policières pour engager un mouvement de sauvetage des camions de divers opérateurs économiques y stationnés comme à l’accoutumée. Suffisant pour pointer un doigt accusateur sur les autorités politiques complices à défaut pour elles d’avoir instruit l’inaction des sapeurs-pompiers et également la presse locale qui na pas traité le sujet.
Autant on peine à s’expliquer la survenance de ce feu nocturne autant on comprend mal qu’il ait pris pour cible un parking plutôt sécurisé eu égard à la récurrence des stationnements en celui-ci des camions de nombreux opérateurs économiques de la ville et d’ailleurs en transit dans la capitale tchadienne. Suffisant pour sonner l’alerte et engager les pouvoirs publics à davantage de promptitude en pareille situation, tant il est vrai que le feu a consumé une dizaine de camions sans qu’aucune autorité ne puisse intervenir et ce, jusqu’au petit matin un peu comme si les populations avaient été abandonnées sciemment.
Du coup, on en vient à se demander «dans le cas d’espèce à qui profiterait le crime ?», surtout que les victimes sont des opérateurs économiques plutôt anonymes. A croire que le dispositif d’urgence n’a pas prévu de poste de sapeurs-pompiers dans la capitale ce qui serait une aberration ne serait-ce qu’à en juger par la récurrence des combats qu’a connus ladite ville. Et sauf de croire qu’il s’agit d’un épiphénomène, il y a tout de même lieu de s’en inquiéter au su de la durée de l’incendie qui pouvait s’étendre aux bâtiments de la mairie voire plus.
Kelle Dadou pour (App)
