(Agence de presse panafricaine) -avec le concours du Fonds pour l’environnement mondial,les pays du bassin du congo ont bénéficié d’un programme de soutien à l’innovation en vue de la transformation pour s’attaquer de manière intégrée aux facteurs de dégradation de l’environnement


 

on sait le Fonds pour l’environnement mondial (FEM) confronté à une tâche exigeante mais réalisable : aider les pays à promouvoir une transformation de la manière dont les individus, les communautés et les entreprises utilisent et protègent la nature. Mais rien de moins ne suffira si ces pays veulent relever les défis environnementaux urgents et préserver ce patrimoine mondial de biodiversité. ce d’autant plus que depuis sa création, le FEM a organisé ses efforts dans plusieurs domaines d’intervention largement indépendants, notamment la biodiversité, l’atténuation des changements climatiques et la gestion durable des terres.  Mais il est devenu de plus en plus évident que non seulement ces défis sont étroitement liés entre eux, mais qu’ils sont aussi liés, de façon multiple et complexe, à des questions d’économie, de gouvernance, de santé, d’équité et bien d’autres. Et, alors que certains problèmes peuvent être traités de manière relativement étroite – par exemple, l’amélioration de la gestion des aires protégées et des infrastructures pour assurer la conservation de la biodiversité et d’autres biens naturels – beaucoup d’autres ne le peuvent pas. Nous n’avons aucun espoir réaliste d’améliorer la vie des personnes, en particulier celles qui sont pauvres et qui dépendent souvent le plus directement des ressources naturelles, à moins que nous ne considérions comment les facteurs écologiques déterminent leur santé, leur accès à l’énergie et la disponibilité des terres productives.

 

Nécessité d’une symbiose opérationnelle

Des solutions systémiques sont nécessaires, car des interventions sectorielles isolées peuvent être annulées par ce qui se passe dans d’autres secteurs.  Par exemple, la production alimentaire devra augmenter pour répondre à la demande croissante d’une population plus nombreuse et progressivement plus riche. Mais si on se concentre uniquement sur cet objectif, à long terme, le problème s’aggravera avec l’épuisement des sols, le gaspillage de l’eau, la perte de pollinisateurs et l’augmentation de la désertification et de la déforestation. et c’est fort à propos qu’il y a plutôt lieu d’intégrer à la fois la réflexion et la façon dont les projets et programmes qui sont financés sont conçus, avec l’avantage supplémentaire de générer de multiples avantages environnementaux mondiaux dans tous les domaines d’intervention.

 

Mutation stratégique

Selon la stratégie initiale du FEM 2020, pour atteindre les objectifs des accords multilatéraux sur l’environnement, il faudrait que l’appui du FEM aux priorités nationales vise à s’attaquer de manière intégrée aux causes de la dégradation de l’environnement, et non seulement à ses symptômes.  C’est pourquoi les stratégies des domaines d’intervention pour le septième cycle de reconstitution des ressources (FEM-7) ont permis aux pays de participer aux programmes d’impact et autres approches programmatiques. Les programmes Impact sur les systèmes alimentaires, l’utilisation des terres et la restauration (FOLUR), les villes durables et l’aménagement forestier durable sont pertinents. Ces trois Programmes Impact s’attaquent collectivement aux principaux facteurs de dégradation de l’environnement et offrent au FEM la possibilité de contribuer à un changement systémique.

Nyobe Nyobe pour (App)

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