(Agence de presse panafricaine) -Le pôle Gynéco-obstétrique et pédiatrique du CHU de Cocody dont la pose de la première pierre a eu lieu hier, va «contribuer à la réduction des décès maternels et néonatals dans les établissements sanitaires par l’amélioration de la qualité des soins. En effet, ce projet a été suscité pour résoudre à résoudre certains problèmes clé de la prise en charge des couples mère-enfant telle que l’insuffisance de la qualité des soins, de la prise en charge de la mère et de l’enfant, le mauvais accueil des parturientes et des soins moins humanisés, l’insuffisance de communication pour des références et contre la références, l’insuffisance de matériels et d’équipement en vue de permettre aux établissements sanitaires de premiers contacts de gérer les accouchements spontanés normaux et les soins obstétricaux normaux de bas », a souligné le ministre Pierre Dimba en charge de la Santé, de l’Hygiène publique et de la Couverture Maladie Universelle.
Pour lui, ce projet permettra au CHU de Cocody de mieux prendre en charge les accouchements les plus compliqués. «Ce projet va contribuer de façon réel à améliorer considérablement les indicateurs de la mortalité maternelle néonatales et infantiles par un modèle de continuum de soins de santé maternel et de néonatale typique en Côte d’Ivoire». Après lui, Patrick Achi, le Premier ministre de Côte d’Ivoire qui a fait la pose de la première, a, pour sa part, témoigné sa gratitude à L’Agence japonaise de coopération internationale (Jica) pour le financement de ce projet.‹‹Ce nouveau dispositif concentré des services de gynécologie et de pédiatrie va nous permettre d’optimiser la filière des soins maternels et infantiles et donc la prise en charge efficace des mères et des enfants››, a expliqué le Chef du gouvernement.
Par ailleurs, Patrick Achi a révélé que la construction de cet établissement sera un véritable pôle d’excellence pour la formation et le renforcement des capacités opérationnelles des agents de santé. ‹‹Le combat pour la réduction drastique du ratio de mortalité maternelle et infanto-juvénille est plus qu’une action de santé publique. C’est un combat de société. Un combat qui nous concerne tous et toutes››, a-t-il fait savoir. SEM Hideaki Kuramitsu, ambassadeur du Japon en Côte d’Ivoire, a, quant à lui rappeler que la ‹‹Promotion de la couverture maladie universelle constitue un défi imminent auquel la Côte d’Ivoire doit faire face, et Son Excellence Alassane Ouattara, Président de la République et la Première Dame Dominique Ouattara affirment son importance››.
Ce projet qui sera livré dans en 2023 et coûtera 26 milliards de FCFA, dont un apport financier de près 22 milliards de FCFA du Japon. Son plateau technique sera constitué des spécialistes de gynécologie obstétrique, de néonatalogie, de pédiatrie médicale et chirurgicale ainsi que des services annexes tels que le bloc opératoire avec 05 salles d’opération, les urgences, la réanimation ou soins intensifs. Il sera un bâtiment unique de 5 niveaux, avec la capacité d’accueil de 228 lits (berceaux et couveuses compris). Il sera doté de 153 lits : 112 en hospitalisation (56 en pédiatrie et 56 en gynécologie), 23 aux urgences et 18 aux Usi. Au sein de cet établissement sanitaire ont y trouvera également 26 couveuses, 34 berceaux et 15 tables chauffantes.
Stéphane Beti, correspondant (App) Côte d’Ivoire