(Agence de presse panafricaine) -Estelle Ondo, ancien membre du gouvernement et actuellement député du deuxième arrondissement de la commune d’Oyem, capitale provinciale du Woleu-Ntem, serait victime des menaces après ses propos sur la démission de l’édile de la commune de Libreville.

 

 

La mairie de  Libreville selon la politique  instaurée par  le pouvoir  en place  est partagée  entre  deux ethnies  dominantes autochtones de  la  province de  l’ Estuaire  que sont  les  Fangs  et  les Mpongwes .  Après  le tour  des   Mpongwes,  la  main est passée aux Fangs naturellement ceux de la province de l’Estuaire. Cet énième mandat des fangs est envahi par des ennuis. Après Léandre Nzue qui n’a qu’ une année à la tête de cette institution, c’est maintenant son successeur  Eugène Mba qui vient de démissionner après avoir été accusé de détournement de fonds publics après seulement trois mois de service. Cette affaire continue de faire l’objet de tout genre de commentaires au Gabon. Certains estiment qu’il est poussé à la porte par des individus qui visaient ce poste après l’emprisonnement de Leandre Nzue, et que le natif du deuxième arrondissement de Libreville avait bouleversé leurs rêves.

 

C’est ainsi qu’en compatriote le député du deuxième arrondissement de la commune Oyem Estelle Ondo avait déclaré : « la démission du maire de Libreville est une volonté d’écarter les fangs de l’estuaire dans la gestion de la mairie de Libreville ». Après cette sortie courageuse de celle qui est considérée comme une fiole politique  de l’ancien premier ministre Jean Eyeghe ; selon sa famille, elle serait  victime de menaces pour ses propos sur l’affaire de l’hôtel de ville de la capitale gabonaise.

 Si pour l’instant l’intéressée ne s’est pas exprimée ouvertement, mais selon des informations recueillies auprès de ses proches, la pression est devenue trop forte sur Estelle Ondo au point d’insinuer certaines choses sur sa personne, perturbant ainsi son quotidien .Par solidarité envers leur élu, les populations de sa circonscription politique condamnent avec la dernière énergie les actes d’intimidation et les menaces contre leur élue qui selon eux, a tout simplement dit plus haut ce que certains disent plus bas. Elles lui garantissent ainsi leurs soutiens multiformes. Rappelons que cette ancienne militante de l’union nationale est reconnue par  l’intrépide de ses décisions qui font d’elle une dame émoustillée par la liberté d’expression.

 

 

Ulrich Corso Sima Ella, correspondant (App) Gabon 

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