(Agence de presse panafricaine) -La capitale gabonaise a un nouveau maire depuis le 14 juillet 2021, en la personne de Christine Mba Ntoutoume, qui succède ainsi à Eugène Mba démissionnaire. Trois maires issus du parti démocratique gabonais (PDG) en trois ans du jamais vaincu en république gabonaise.
C’est historique ce qui se passe à la mairie centrale de la commune de Libreville durant ce quinquennat, en trois ans, la capitale gabonaise enregistre à son actif trois maires. L’histoire commence avec Léandre Nzue élu en mars 2019, est poussé à la démission à la suite de son incarcération à la prison centrale de Libreville le 15 septembre 2020 pour huit chefs d’inculpation dont le détournement des biens publics et le blanchiment des capitaux. Pour le respect de la géopolitique instaurée par le pouvoir en place depuis des décennies, il sera remplacé par le banquier Eugène Mba, issu du même arrondissement, le 29 décembre 2020. Et pourtant très appréciées par l’ensemble de la classe politique gabonaise, malheureusement, les choses vont très rapidement mal tourner pour lui, car accusé à son tour d’un détournement de 337,9 millions de FCFA décaissé à la Mairie de Libreville au profit de l’entreprise Jeta Groupe pour le nettoyage des caniveaux. Les accusations que le natif du deuxième arrondissement rejette et décide alors de démissionner selon ces mots pour son intégrité.
Le feuilleton ouvre un nouveau paragraphe avec Marie Christine Mba Ntoutoume, précédemment adjoint au maire au quatrième arrondissement, qui a été élu le 14 juillet 2021 pour continuer de mandat rempli de fables à la mairie centrale de Libreville. Au sein de l’opposition, c’est de la consternation. Pour elle, le pouvoir du parti démocratie gabonais n’a apparemment pas la culture de gestion et de la démocratie. Elle estime que le pouvoir impose les élus aux citoyens c’est ce qui est à l’origine de tous les maux que vit cette mairie.
Ulrich Corso Sima Ella,correspondant (App)
