(Agence de presse panafricaine-Les ambitions sur la gestion du pays pour la première dame du Gabon Sylvia Valentin Bongo Ondimba au côté de son époux, deviennent de plus en plus audibles.La composition du recent gouvernement et des dernières nominations au sein du parti au pouvoir, portent sa griffe.
Comme on le dit souvent dans le jargon gabonais, �?deriere un homme se cache une grande femme “, Sylvia Bongo peu évincée lors du premier mandat de son epoux, se montre de plus en plus active depuis le debut de ce second septennat du président Ali Bongo . Hormis les actions de sa fondation qui sont plus à décrire, On peut apprécier de manière globale les actions initiées en faveur des femmes par le gouvernement. Grâce à son influence, il devient difficile au Gabon de poser la problématique de l’intégration des femmes dans le développement qui n’est plus qu’ une simple question de participation passive à des initiatives conçues . L’on admet de plus en plus qu’elle relève davantage du domaine de l’accès à la décision et de l’instauration d’autres formes de rapports sociaux entre les hommes et les femmes.
Cette politique du pouvoir Bongo mise en place pour promouvoir l’efficacité féminine, aujourd’hui impulsée par la première dame Sylvia Bongo prend une vitesse qui dépasse la graduation. Depuis 2018, la première dame du Gabon qui tient désormais l’influence du pouvoir, après le déraillement de son homme de confiance Brice Laccruche Alihanga nommé directeur de cabinet pour être plus proche de son époux. Ali Bongo avec une santé vacillante, la première dame coordonne tapis dans l’ombre toute l’administration gabonaise et celle du parti democratique gabonais qui était presque aux mains des pro Laccruche.
Ce nouvel ordre national impulsé par la première dame, place la confiance aux femmes et surtout celles qui sont sous l’influence de la Sylvia Bongo, c’est le cas de l’actuelle première ministre Rose Christiane Ossouka, du ministre de l’Économie et de la relance ,Nicole Jeanine Lydie Roboty; ministre de la Justice, garde des sceaux, et chargée des Droits de l’Homme ,Mme Erlyne Antonella Ndembet ; Ministre de la neo ministre de la défense nationale, Félicité Ongouori Ngoubili; du ministre de la fonction publique et du travail Madeleine Berre et bien d’autres. Quelques hommes composent également ce cercle fermé, c’est le cas du ministre de la santé Guy Patrick Obiang Ndong; Celui du sport, Franck Nguema; l’actuel ministre de la communication, Pascal Houangni Ambouroue ,s’ajoute à cette liste les ministres proches de son fils.
- Ces mauvaises relations avec Eric Dodo Bounguendza viennent conduire à l’éviction de ce dernier au poste de secrétaire général du parti au pouvoir. Les observateurs de la vie politique locale disent que sa personnalité reste très controversée au sein du parti au pouvoir, pour eux, Sylvie n’a pas de base populaire et détonne au sein des dirigeants du parti et c’est ce qui créait certaines incompréhensions avec l’ex bureau du secretariat general du PDG. La manœuvre est désormais lancée pour avoir désormais une mainmise sur le parti . surnommée �? la patronne �? pour ces inconditionnels, Sylvia Bongo Ondimba jouit désormais d’une influence inconditionnelle sur le pouvoir de Libreville, ne voulant pas trop mettre son fils Noureddin Bongo au charbon face un paysage politique gabonais éveillé des critiques, elle s’est dotée un veritable reseau de confiance pour contrôler l’action gouvernementale et politique.
ULRICH CORSO SIMA ELLA, correspondant (App) Gabon
