(Agence de presse panafricaine) -Initié par le programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD), la Commission électorale indépendante (Cei) a eu le 23 février à Abidjan un atelier de formation des candidats sur le mode opératoire du scrutin législatif du 6 mars prochain.
Dans son intervention Koné Sourou, vice-président de la cei en charge des opérations électorales, a expliqué aux candidats les différents étapes du mode opératoire de ce scrutin. « Nous voulons vous informer que depuis le 20 février dernier, la Cei procède à la distribution des cartes d’électeurs. Mais il faut souligner que ce ces cartes peuvent être également retirées le jour du vote dans les bureaux de votes ». , a t-il indiqué.
En outre il a fait savoir que si un électeur n’a ni sa carte nationale d’identité et ni sa carte d’électeur en sa possession et qu’il est identifiable biométriquement avec la tablette et qu’il figure sur la liste électorale, il peut voter. Ceux qui ne peuvent pas voter, ce sont ceux qui ne sont pas inscrits sur la liste électorale.
Présente à formation, Carol-Flore Smereczniak, représentante -résidente du Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD), a estimé que l’échange sur le mode opératoire du scrutin permet de créer un environnement pré, post et électorale apaisé tout en favorisant l’esprit fair-play dans le cadre de la compétition électorale du verdict des urnes. Pour sa part, le président de la Cei, Coulibaly-Kuibiert, s’est réjoui de la forte mobilisation des candidats ou leurs représentants. « Il s’agit à toutes les étapes du processus électoral de jouer la carte de la transparence. Vous avez compris notre façon de faire. Et notre façon de faire, c’est de partager avec vous tout ce que nous allons faire sur le terrain ». , a t-il expliqué.
Stéphane Beti , correspondant (App) Côte d’Ivoire