Ariele Philicia Essono Mezui auteure du roman

(Agence de presse panafricaine) -Passionnée par la lecture et l’écriture, Ariele Essono Mezui une jeunes gabonaise de trente un ans originaire d’Oyem dans la province du Woleu-Ntem au nord du Gabon, actuellement en fin de Master « Littérature Francophone dans le contexte européen » à l’Université de la Sarre en Allemagne  vient de publier un premier roman intitulé Elam et Yéni s’évadent autour du Gabon.

 

 

 

Elam et Yéni s’évadent autour du Gabon, est né  des histoires éveillent à la curiosité comme la chute éveille à la douleur. La jeune fille a grandi dans un environnement où les contes et légendes occupaient une place importante, une manière pour les parents de conscientiser leurs progénitures. Les «parents-bibliothèques sont pour leurs enfants comme une lionne pour sa meute». a déclaré Ariele.  Elam en langue (la Lumière) et Yéni (le Bonheur)  conduiront a éclairé et à  être heureux à  travers les histoires de Nena (grand-mère) pas totalement imaginaires  et à découvrir une autre face du petit pays qui l’a vu naître, grandir et vieillir.

 

 Elam et Yéni s’évadent autour du Gabon raconte les histoires des noms de certains quartiers de Libreville et d’Oyem, pour ce premier tome paru chez Edilivre. Les histoires sont inspirées de plusieurs faits : de l’histoire personnelle de la mère de la jeune Ariele, des histoires entendues çà et là sur ces lieux et aussi beaucoup du Mvett, d’où l’introduction répétitive au début de chaque conte comme pour les épopées du Mvett. Pour la jeune auteure, le partage des valeurs acquises est un élément de téléologie.  «Ma motivation vient tout simplement de ce que je tiens à pérenniser et partager ce que j’ai appris de ma mère, apprendre et écouter des histoires vraies ou imaginaires sur le Gabon. Le fait d’être à mon tour maman a aussi beaucoup joué sur le fait que je me sois lancé pour écrire ce recueil de contes» souligne t-elle   .

 

Les objectifs visés par l’auteure à travers cet ouvrage sont de populariser le genre ‘’conte-épopée ‘’ pour apprendre particulièrement aux enfants gabonais les histoires des lieux qui les entourent et les ont vus grandir eux ou leurs parents. «Je vais sur la base que les histoires qui nous intéressent sont celles qui nous ressemblent et mon souhait est donc que le plus grand nombre lise des contes sur le Gabon». a-t-elle conclu

 

Rappelons qu’Ariele Philicia Essono Mezui, est la dernière d’une fratrie de dix frères et sœurs et mère d’un garçon de six ans. Elle continue ses études en Allemagne. La jeune fille est très fière de cette première réalisation et ne souhaite pas s’arrêter sur cet ouvrage expérimental . Son ambition  est de faire carrière dans ce métier peu valorisé au Gabon, pour participer à sa manière à la conscientisation de la nouvelle génération qui perd le fil des histoires anciennes.

 

 

 

Ulrich Corso Sima Ella,correspondant (App) Gabon

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