(Agence de presse panafricaine) -A l’instar des autres nations du monde, le Gabon a célébré le 25 avril 2021 la journée mondiale de lutte contre le paludisme, une occasion pour les autorités sanitaires de faire un point sur les avancées significatives en termes de moyens de prévention et sur la question d’un vaccin toujours indisponible au Gabon.
Le thème de la récente journée mondiale de lutte contre le paludisme qui est zéro palu, ‘’je tire un trait sur le paludisme’’. A travers ce thème, les autorités sanitaires du Gabon en ont sorti un thème national à savoir ; zéro palu, je m’engage. Ces thèmes sont loin d’être matérialisés dans un pays ou plus de cinq cent personnes meurent du paludisme chaque année, faisant de cette maladie la plus meurtrière du pays. Ces chiffres sont un moyen pour interpeller les autorités à plus de responsabilité en mettant assez de moyens pour permettre au programme national de lutte contre le paludisme qui dénonce le manque de finances, de s’acquérir des mécanismes modernes qui pourront impacter la lutte contre cette maladie très au taux de mortalité inquiétant pour le Gabon. Pourtant, ce pays dépense énormément d’argent chaque année pour se procurer des vaccins pour certaines maladies ayant moins d’impact que le paludisme. Or, dans plusieurs pays il existe un vaccin contre cette maladie, mais au Gabon il n’est toujours pas disponible. Comme l’affirme le docteur Safiou Abou Razack, directeur du programme national de lutte contre le paludisme : «Il existe des vaccins dont les essais ont été faits à Lambaréné mais ces derniers attendent que l’OMS termine les études complémentaires avant leur autorisation». En attendant le vaccin, le programme national de lutte contre le paludisme, mise sur d’autres moyens de prévention pour réduire le taux de mortalité de cette maladie, la principale étant l’utilisation de la moustiquaire imprégnée.
Ulrich Corso Sima Ella, correspondant (App) Gabon
