( Agence de presse panafricaine ) La date du 5 Juin a été retenue depuis 1974 par l’Organisation des Nations Unies, pour marquer un temps d’arrêt et réfléchir autour d’une thématique basée sur l’Environnement

Depuis quelques années, les pays, dans leur grande majorité déplore les effets de la pollution de l’air. Une préoccupation environnementale préoccupante devenue problème mondial majeur, un fléau qui est devenue la première source de mortalité…

Aujourd’hui, neuf personnes sur dix  dans le monde sont exposées à des niveaux de polluants atmosphériques supérieurs aux niveaux de sécurité de l’Organisation mondiale de la santé : « Nous sommes confrontés à une véritable crise qui demande des actions rapides et radicales », insistent les Nations Unies.

En effet, entre 2010 et 2016, les concentrations des polluants de l’air se sont aggravées dans presque 70 % des villes du monde entier, notamment dans les pays à revenu faible et intermédiaire. En 2018, sur les 10 villes les plus polluées au monde, 7 se trouvaient en Inde.

Il apparait dès lors que la pollution atmosphérique cause en moyenne chaque année, la mort prématurée de 7 millions de personnes dans le monde et pas seulement dans les pays en voie de développement puisque 600 000 européens en meurent chaque année dont 48 000 Français. En France, plus de trois enfants sur quatre respirent un air toxique selon une étude l’UNICEF.

Les principales sources de pollution de l’air

L’Agriculture : Elle a deux sources principales de pollution atmosphérique : le bétail, qui produit du méthane et de l’ammoniac, et la combustion des déchets agricoles. Environ 24 % de tous les gaz à effet de serre émis dans le monde proviennent de l’agriculture, de la foresterie et d’autres utilisations des sols.

Les activités domestiques : En utilisant des produits phytosanitaires, des peintures, des produits ménagers, et même en cuisinant nous émettons tous des polluants atmosphériques. En effet, la principale source de pollution atmosphérique domestique est la combustion à l’intérieur de combustibles fossiles, de bois et d’autres combustibles à base de biomasse pour cuisiner, chauffer et éclairer les maisons. Environ 3,8 millions de décès prématurés sont causés chaque année par la pollution de l’air intérieur, la grande majorité d’entre eux dans les pays en développement.

Les installations industrielles : Dans de nombreux pays, la production d’énergie est l’une des principales sources de pollution atmosphérique. Les centrales électriques au charbon y contribuent largement, tandis que les générateurs diesel sont une préoccupation croissante dans les zones hors réseau.

Les transports : Le secteur mondial des transports représente environ un quart des émissions de dioxyde de carbone liées à l’énergie et cette proportion ne fait qu’augmenter. Les émissions des transports ont été associées à près de 400 000 décès prématurés.

Les déchets : La combustion des déchets à ciel ouvert et les déchets organiques dans les décharges rejettent dans l’atmosphère des dioxines, des furannes, du méthane et du carbone noir nocifs. À l’échelle mondiale, environ 40% des déchets sont brûlés à ciel ouvert.

Toute la pollution atmosphérique ne provient pas de l’activité humaine. Les éruptions volcaniques, les tempêtes de poussière et autres processus naturels posent également des problèmes. Les tempêtes de sable et de poussière sont particulièrement préoccupantes.

C’est la Chine, premier pollueur mondial de l’atmosphère, qui a déterminé le thème de célébration de cette année : « la Pollution de l’air ». Ce pays est régulièrement confronté à d’importants épisodes de pollution atmosphérique, qui font littéralement étouffé ses habitants. Loin d’être passifs, les autorités chinoises multiplient les actions et investissements pour rendre les villes chinoises plus respirables.

La journée mondiale de l’Environnement est devenue au fil des ans, une plate forme mondiale de sensibilisation du public, largement célébrée dans le monde entier. Commémorer cette journée, permet de développer les ases nécessaires afin d’éclairer l’opinion publique et, donner aux individus, aux entreprises et aux collectivités, le sens de leurs responsabilités en ce qui concerne la protection et ‘amélioration de l’environnement.

Par Ricci Eyock App

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