(Agence de presse panafricaine) -Des gros bras qu’il a commis ont eu le dessus, le 13 octobre 2020 sur de pauvres tenanciers des débits de boissons, restaurants et autres petits commerces au lieudit Manège, sis à Bonamoussadi.
Sous ses ordres de leur patron, ces gros bras ont fait irruption dans ce domaine public pour déguerpir sans condition ses occupants constitués en majorité des femmes. Au mépris de la loi, le propriétaire de Bonamoussadi Square, et non moins protégé d’un gouverneur encore en fonction qui a bâti sa réputation dans la roublardise et abus de droit se prenant pour «Zoro» a décidé de déposséder des nobles citoyens de leurs seuls biens et de compromettre à l’occasion leur avenir.
Il ressort de nos investigations que sieur Kontcheu Clovis, n’est pas à son premier forfait, c’est de la même manière qu’il aurait acquis au petit terrain de Bonamoussadi, l’espace sur lequel il a battu son immeuble baptisé Bonamoussadi Square, qu’il exploite depuis plusieurs années cet autre terrain situé dans le même arrondissement et dans le même quartier et où il envisage ériger la barrière de son immeuble en construction juste à côté.
En rappel, c’est le 06 octobre qu’il a engagé des menaces à l’encontre des occupants (tenanciers de débits de boisson, de restaurants et autres petits commerces) de ce terrain, avant de passer à l’acte le 13 octobre 2020 à travers les gros bras qu’il a recrutés pour la sale besogne, clamant sa proximité avec les hautes personnalités de la République qui le protégeraient grâce à l’épaisseur de son portefeuille. L’irruption surprise et musclé de ses gros bras a permis de déguerpir avec célérité tous les occupants, non sans laisser des séquelles graves, puisqu’ils ont tout détruit sur leur passage sous le regard impuissant de ces pauvres gens qui ne demandent qu’à subvenir aux besoins de leurs progénitures à travers leurs activités commerciales qui d’ailleurs rapportent à peine.
Il dit d’ailleurs à qui veut l’entendre, qu’avec son argent il est capable même du pire pour obtenir cet espace querellé. Et madame Fosso Sabine propriétaire d’un container 40 pieds faisant partie des occupants grâce à une autorisation spéciale d’occupation de la commune d’arrondissement de Douala 5ème, en a payé les frais. Elle a été violentée par ces gros bras, sous le regard impuissant de ses enfants, alors qu’elle ne demandait qu’à voir plus clair dans cette affaire, qu’elle qualifie de hold-up : « Je n’ai jamais été notifiée par une autorité compétente, ni même par ce monsieur. C’est le 06 octobre 2020 que mes locataires ont été sommés verbalement par les gros bras de ce monsieur que je ne connais ni d’Eve, ni d’Adam, de déguerpir sous huitaine, sous le fallacieux prétexte que ce terrain appartient à leur patron, l’objectif étant d’étendre la clôture de l’immeuble.
Selon ces derniers leur patron s’est engagé à remettre à chacun la somme de 150 000 pour le déménagement. Toute tentative visant à rencontrer cet individu s’est soldée par une fin de non-recevoir », nous a révélé celle qui avait obtenu son espace sur autorisation spéciale d’occupation de la commune d’arrondissement de Douala 5ème en juin 2018, et ce n’est qu’en mai 2020 qu’elle a finalement décidé de l’exploiter, 4 mois avant son expropriation, le 13 octobre dernier par sieur Kontcheu Clovis qui feint d’ignorer qu’un abus de droit est une notion juridique, associée au droit moral, qui permet de sanctionner tout usage d’un droit qui dépasse les bornes de l’usage raisonnable de ce droit. La gloire du diable étant éphémère, ce monsieur finira un jour par payer le prix fort pour tous ces torts qu’il ne cesse de causer aux citoyens sous le silence complice de ses amis haut placés.
Hermine Yeye pour (App)
