(Agence de presse panafricaine) -Le concept vise à armer les femmes contre les changements climatiques en Afrique de l’Ouest francophone.
Ce lundi 28 septembre 2020 à l’Université Félix Houphouët-Boigny. Le professeur Bakayoko Ly-Ramata, ministre ivoirienne de la Femme, de la Famille et de l’Enfant, procède au lancement du Programme Ouest Africain de Leadership Climatique pour les femmes (WAFRICLP) au Pôle Scientifique et de l’innovation. La cérémonie présidée par la marraine, se déroule en présence du professeur Abou Karamogo, président de ladite université, ainsi que du coordonnateur général du programme, le professeur Fatogoma Sorho.
Le programme qui prend corps ce jour consiste à renforcer les capacités des femmes en matière de recherche, d’innovation et de politique, sur les changements climatiques en Afrique de l’Ouest francophone. « La femme est l’une des premières victimes des personnes les plus vulnérables par le changement climatique. Avant de relever ses qualités face aux changements climatiques, elle est parmi les premières à trouver des mesures de résilience et d’adaptation aux changements climatiques », a indiqué le coordonnateur.
Le projet est financé à hauteur de 450 millions de FCFA, (600 mille dollars Canadiens). Les bénéficiaires jouent un rôle primordial dans la recherche, l’innovation et la politique. Pour ce qui est de la recherche, il est question pour elles de mûrir leurs idées, afin de creuser les différentes problématiques du changement climatique. Le volet innovation va permettre de mettre en pratique les résultats de la recherche. « Enfin au niveau politique, les femmes travailleront pour analyser et étudier les lois, en vue de les adapter au nouveau contexte pour discuter avec les autres nations », apprend-on. Selon la ministre Bakayoko Ly-Ramata, « les femmes sont les premières victimes du changement climatique, alors qu’elles sont productrices de plus de la moitié des denrées alimentaires ». Le professeur Abou Karamoko souligne pour sa part que la mise en œuvre du WAFRICLP repose sur deux piliers : la recherche de l’innovation d’une part, puis d’autre part, l’éducation de la communauté, afin qu’elle puisse organiser les ressources de l’environnement.
Sidibé Yacouba et Estelle Gnamien, stagiaires ( App)
