(Agence de presse panafricaine) -Le Président ivoirien serait-il d’ores et déjà en préparation d’une guerre alors qu’il continue de prôner promouvoir la paix ? On pourrait effectivement le penser si l’on s’en tient aux révélations faites fort à propos par une consœur jusque-là correspondante qui n’a pas hésité à titrer : «Le Nigérien Petit Boube a vendu des armes à Ouattara»

 

 

Dans l’article incriminant le Président ivoirien, il est notamment écrit :

 

 

Le marchand d’armes nigérien Aboubacar Hima, alias Petit Boubé, a vendu des armes à la Côte d’Ivoire, a appris Mondafrique de source ivoirienne. Et, accusé par un rapport d’audit de l’Inspection générale des armées du Niger d’avoir contribué au détournement de près de 76 milliards de francs CFA de fonds destinés à des achats d’armement, Aboubacar Hima est aussi dans le collimateur de la justice du Nigeria. On a appris en août qu’il était recherché par la Commission sur les Crimes Economiques et Financiers, pour son implication dans l’affaire des détournements de fonds opérés dans le cadre de marchés d’approvisionnement de l’armée nigériane, en complicité avec le Conseiller National à la Sécurité du Nigeria Sambo Dasuki. L’avis de recherche le concernant figure sur le site internet de la Commission, qui précise qu’on lui reproche les crimes de «complot criminel, escroquerie au contrat, détournement de fonds publics, blanchiment d’argent, fraude sur des subventions pour un montant de $394 millions, 9,9 millions d’euros et 369 millions de nairas». Aboubacar Hima n’ayant pas répondu aux convocations de la Commission, il est déclaré en fuite. Au Niger, les auteurs du rapport d’inspection ont notamment découvert deux «faux» certificats de destination finale (end-user certificate), signés par le cabinet du chef d’état-major, concernant des livraisons d’armes jamais parvenues dans ce pays.

 

 

Le mystère reste entier sur la destination réelle des canons d’aviation, armes collectives de calibre 12.7 mm et 916 missiles S8 non guidés faisant l’objet de l’un de ces certificats délivrés en 2018. Une information d’autant plus poignante qu’elle survient au moment même où Ouattara effectue un périple hors de son pays l’ayant respectivement conduit au Niger et depuis peu en France pour dit-on disposer d’un puissant alibi si d’aventure cette affaire venait à davantage se corser. Mais il n’empêche par ailleurs qu’avec la flambée de violences observée dans son pays, on pense effectivement qu’il s’agisse de préludes à une inéluctable crise sociopolitique postélectorale en gestation avec pour antagonistes les partisans des déchus des droits civiques contre ceux d’Alassane Ouattara qui essuie par ailleurs une grande contestation pour sa candidature pour un 3e mandat électif. En somme des ingrédients réunis pour un feu d’artifice d’un autre genre que subiront à coup sûr les Ivoiriens au sortir de la présidentielle du 31 octobre prochain.

Mondafrique et Agence de presse panafricaine (App)

LEAVE A REPLY

Please enter your comment!
Please enter your name here