( Agence de presse panafricaine ) Toujours réprimée par la loi camerounaise, l’homosexualité ne gagne pas moins de terrain et ce singulièrement dans les milieux socioprofessionnels où les promotions semblent y être assujetties dans bon nombre de structures.

C’est  le cas effectivement de le penser au su des adeptes de cette pratique sexuelle plutôt déviante en univers camerounais. Sinon, d’où vient-il qu’un jeune marié de surcroît en ait été à tromper vertement sa jeune épouse Mirabelle après seulement trois mois de mariage, en simulant à chaque fois, une occupation socioprofessionnelle qui le retenait tard au bureau ? Si tant il est vrai qu’il réussit à formater son épouse, il ignorait très certainement qu’elle le prendrait sur le fait, lui dont le partenaire sexuel n’était autre qu’un collègue avec qui il avait choisi de faire de son bureau leur havre d’amour, pensant bénéficier ainsi de la discrétion totale.

Malheureusement, en dépit de toutes les précautions qu’il prit jusqu’alors, le pot aux roses fut découvert et de quelle manière, son épouse l’ayant surpris littéralement embroché par son partenaire sexuel, alors qu’elle entendait lui faire une surprise en lui portant son déjeuner au bureau dans l’après-midi du mardi 11 juin 2019 aux alentours de 16 heures. Mais quelle ne fut pas la surprise de celle-ci qui dut sortir des nues et ameuta illico l’ensemble des personnels encore présents au sein de l’entreprise sans pour autant leur révéler l’objet de son subit accès de crise de nerfs. En fait, Mirabelle s’imaginait mal raconter ce qu’elle venait de vivre aux premières personnes rencontrées aussi bien par pudeur que pour éviter d’être leur risée, ne sachant pas si ces derniers étaient au fait ou non des pratiques de son époux. Et c’est tout naturellement qu’elle ne s’attarda plus dans l’enceinte de la direction de Dhl-Cameroun sis à Akwa, face Séréna Hôtel et entreprit plutôt de quitter rapidement les lieux de son infortune à pieds et en larmes.

Elle ne fut interpellée dans sa fuite qu’au niveau de la salle des fêtes d’Akwa par un homme en tenue quelque peu circonspect par l’attitude qu’elle affichait et surtout par les larmes qui perlaient son visage. Une fois encore, elle ne put proférer la moindre explication sur son état et demanda plutôt à cet agent de maintien de l’ordre de l’aider à joindre au téléphone ses parents résidant à Bepanda afin qu’elle leur expliquât le véritable mélodrame qu’elle venait de vivre.

Ce qui fut fait pour qu’elle daigne enfin expliquer à ses derniers, les penchants homosexuels de son époux et ce, en langue vernaculaire, question de ne point faire ébruiter l’affaire. Mal lui en prit car, durant ses explications, son père tint à être informé en français ce qui bien évidemment mit la puce à l’oreille de l’agent de maintien de l’ordre qui retint en plus qu’à l’occasion, elle édicta expressément des conditions afin qu’elle rejoigne son domicile conjugual à Ndogbong, tant il est vrai qu’elle avait d’ores et déjà décidé de quitter son époux en lui abandonnant tout.

Voilà donc à quoi peut mener une ambition démesurée et pire encore l’empressement d’être au-devant de la scène sociale. Dans la foulée, il y a lieu d’interpeller la direction générale de l’entreprise qui semble avoir avalisé en son sein des pratiques peu orthodoxes aussi longtemps que rien ne saurait expliquer cette idylle entre les deux hommes si de quelque manière ils n’auraient point de lien socioprofessionnel direct même si de tels penchants disposent à défaut de mots de passe des reconnaissances tacites entre adeptes.

Par Mary Ngom App

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